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Vidéo Hollande : pas de "perspective très sérieuse" pour Berlusconi en Italie

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Hollande : pas de "perspective très sérieuse" pour Berlusconi en Italie (Francetv info)
Article rédigé par franceinfo
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Désireux que l'Italie poursuive sur la voie des réformes, les partenaires européens de Mario Monti ont encouragé à demi-mot le dirigeant italien à se lancer dans la course électorale, en le soutenant face à son sulfureux prédécesseur.

EUROPE – François Hollande a estimé, dans la nuit de jeudi à vendredi 14 décembre, qu'il n'y avait pas de "perspective très sérieuse" pour l'ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi de succéder à Mario Monti

"Je ne pense pas qu'il y ait une perspective très sérieuse du côté de Silvio Berlusconi, qui lui-même a semblé exclure sa candidature", a affirmé le président de la République à l'issue de la première journée du sommet européen, qui a apporté un large soutien à Mario Monti. "Enfin, avec lui, ce qui est vrai un jour ne l'est pas forcément le lendemain", a-t-il ironisé.

Les Européens soutiennent Mario Monti

Le chef de l'Etat s'est défendu de vouloir "interférer dans les élections italiennes et récupérer Mario Monti comme d'autres essaient de le faire"Mario Monti, qui n'appartient à aucun parti, a en effet été l'invité surprise d'une réunion des dirigeants conservateurs du Parti populaire européen (PPE), jeudi, à laquelle il s'est rendu.

Désireux que l'Italie poursuive sur la voie des réformes, les partenaires européens de Mario Monti, de droite comme de gauche, ont encouragé à demi-mot le dirigeant italien à se lancer dans la course électorale en le soutenant face à son sulfureux prédécesseur, Silvio Berlusconi.

"Mario Monti est libre, il ira où il a envie d'aller", a dit François Hollande. "C'est lui-même qui décidera de son avenir, et ce sont les Italiens qui, au mois de février, choisiront leurs dirigeants", a-t-il insisté. "Je ne pense pas, pour être tout à fait clair, que l'Italie soit un problème pour l'Europe, en aucune façon", a-t-il estimé, faisant valoir que "l'Italie a fait des choix" économiques depuis plusieurs mois, et "s'est redressée".

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