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Japon: quand Lee Chapman photographie l’ivresse des Tokyoïtes
Publié le 11/04/2017 16:26
Pour les étrangers, Tokyo est la ville aux 1.000 néons, aux toilettes connectées, aux lolitas excentriques et aux cerisiers en fleurs. Lee Chapman vit au Japon depuis 20 ans. Et c’est loin des clichés touristiques et des quartiers branchés que le photographe a posé son regard. Avec sa série de clichés de bars et de Tokyoïtes ivres morts, il nous fait découvrir une autre réalité du pays.
10 photos illustrent ce propos.
dans les «izakayas» (bars) qui pullulent en ville est quasi un rituel pour tous les «salarymen», salariés modèles des grandes entreprises. (Lee Chapman/SIPA)
pour un jeune cadre dynamique de refuser d’aller boire bière et saké avec son patron. Car c’est là qu’on parle de sa vie intime, de sa famille, et que se créent les réseaux. (Lee Chapman/SIPA)
il est courant de retrouver de nombreux employés et cadres effondrés dans le métro, de les croiser ivres morts dans les quartiers d'affaires, comme Nihonbashi. (Lee Chapman/SIPA)
sont souvent incités par leurs femmes à veiller tard avec leurs patrons. Car l’employé est censé divertir son supérieur après une dure journée de travail s’il veut obtenir une promotion. (Lee Chapman/SIPA)
a lancé une campagne pour faire faire honte aux personnes ivres sur la voie publique et sensibiliser l’opinion publique aux problèmes de l’alcoolisme. (Lee Chapman/SIPA)
pour la première fois, une étude a recensé le nombre d’alcooliques. Il s’élevait à 1.090.000, en hausse de 290.000 personnes en dix ans. (Lee Chapman/SIPA)
par la progression de l’alcoolisme sont les femmes actives âgées de 20 à 50 ans. Leur nombre a doublé en dix ans, en même temps que les avancées sociales. Elles sont 140.000 pour 950.000 hommes. (Lee Chapman/SIPA)
indique que la consommation d’alcool par personne est a contrario en chute depuis plusieurs décennies. (Lee Chapman/SIPA)
un Japonais consommait en moyenne une centaine de litres par an. Ce nombre est passé à environ 80 litres. C’est dans les grandes villes, Tokyo en tête, que l’on boit le plus. (Lee Chapman/SIPA)
pour des raisons de santé mais aussi et avant tout pour des raisons financières, car les prix des boissons alcoolisées sont trop élevés. (Lee Chapman/SIPA)
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