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Disparition de Tiphaine Véron : quatre ans après, sa famille lance une pétition pour dénoncer "l'inertie de la justice"

Malgré quatre années d'efforts de ses proches, la jeune femme n'a toujours pas pu être retrouvée.  La pétition a déjà recueilli près de 20 000 signatures.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Poitou
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Temps de lecture : 1min
Un homme passe à vélo devant une fresque de l'artiste de rue français Rebeb représentant les yeux de la disparue Tiphaine Veron, près de la gare de Poitiers (Vienne), le 29 juillet 2021. (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

Le 29 juillet 2018, la Française Tiphaine Véron disparaissait au Japon. Quatre ans après, sa famille a lancé une pétition pour dénoncer "l'inertie de la justice", rapporte jeudi 28 juillet France Bleu Poitou. Elle a recueilli près de 20 000 signatures.

>> Disparition de Tiphaine Véron au Japon : la fin des investigations est "un coup dur, inadmissible et impensable", pour son frère Damien

Tiphaine Véron a disparu à Nikko, au Japon, une semaine après son 36e anniversaire. Cette habitante de Poitiers, auxiliaire de vie scolaire, s'offrait son deuxième voyage au pays du Soleil Levant, dont elle était passionnée depuis un premier séjour en 2013. Elle a été vue pour la dernière fois à son hôtel le 29 juillet 2018. La jeune femme, épileptique, l'avait quitté pour aller se promener, laissant derrière elle sa valise, son passeport et son programme de visites touristiques. Depuis, elle n'a plus donné signe de vie.

Malgré quatre années d'efforts de ses proches, la jeune femme n'a toujours pas pu être retrouvée. Une enquête a été ouverte à l'automne 2018 par la justice française qui est en passe de refermer le dossier et de prononcer un non-lieu. La juge d’instruction à Poitiers chargée de la disparition a indiqué à la famille début juillet la fin des investigations. La juge d’instruction ne se rendra donc pas au Japon pour demander des actes complémentaires dans cette enquête.

Si le non-lieu est prononcé, les proches de Tiphaine ont annoncé leur intention de faire appel de la décision. Ce sera ensuite à la chambre criminelle de la cour d'appel de Poitiers de trancher.

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