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LA PHOTO. Fukushima: les archéologues bravent le danger mortel des radiations

Le travail des archéologues dans le tombeau Kiyotosakuoketsu datant du VIIe siècle s'avère extrêmement risqué. La grotte en question est située à seulement trois kilomètres de la centrale de Fukushima-Daiichi, où les niveaux de rayonnement sont élevés depuis la catastrophe nucléaire de 2011. L'exploitant de la centrale Tepco a récemment observé un niveau de radiations inédit.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
un motif en spirale, des personnages dont certains à cheval et d'autres illustrations sont peintes en rouge sur un mur à l'intérieur de la grotte. Sur ce site culturel du nord du Japon, très renommé, un archéologue du musée de l'Université Tohoku, Atsushi Fujisawa, a terminé, le 10 février 2017, de mesurer le tombeau à l'aide d'un scanner en 3-D. Cette collecte d'informations se fait avec le feu vert du gouvernement municipal de Futaba. En effet, la radioactivité ambiante a atteint, selon les endroits dans l'enceinte de confinement du réacteur 2, 650 sieverts par heure, une quantité de rayonnements telle qu'un humain y décèderait quasi instantanément. (unihiko Miura/AP/SIPA)

A Futaba, dans la région de Fukushima, un motif en spirale, des personnages dont certains à cheval et d'autres illustrations sont peintes en rouge sur un mur à l'intérieur de la grotte. Sur ce site culturel du nord du Japon, très renommé, un archéologue du musée de l'Université Tohoku, Atsushi Fujisawa, a terminé, le 10 février 2017, de mesurer le tombeau à l'aide d'un scanner en 3-D. Cette collecte d'informations se fait avec le feu vert du gouvernement municipal de Futaba. En effet, la radioactivité ambiante a atteint, selon les endroits dans l'enceinte de confinement du réacteur 2, 650 sieverts par heure, une quantité de rayonnements telle qu'un humain y décèderait quasi instantanément.

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