Japon : cinq morts dans la collision de deux avions à l'aéroport de Tokyo-Haneda

Un avion des garde-côtes japonais est entré en collision, mardi, avec un appareil de la Japan Airlines.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un Airbus de la Japan Airlines est en feu, le 2 janvier 2024 à l'aéroport de Tokyo-Haneda. (RYOICHIRO KIDA / YOMIURI / AFP)

Cinq personnes sont mortes dans la collision de deux avions à l'aéroport Tokyo-Haneda, mardi 2 janvier, a annoncé le ministre des Transports du Japon, Tetsuo Saito. Les victimes sont cinq des six occupants d'un avion des garde-côtes japonais qui a percuté l'appareil de la Japan Airlines. Cet appareil devait apporter des fournitures humanitaires dans la région de Niigata, touchée la veille par des séismes.

"Le commandant [de l'avion des garde-côtes] a pu s'échapper" mais les cinq autres personnes à bord sont "décédées", a déclaré le ministre. Tous les 379 passagers et membres de l'équipage de l'avion JAL516 de la Japan Airlines ont quant à eux pu évacuer "sains et saufs" l'appareil, a ajouté le ministre.

Avion en feu

Selon des images diffusées peu avant par la chaîne de télévision publique japonaise NHK, un avion de la compagnie Japan Airlines a pris feu sur une piste de l'aéroport international de Tokyo-Haneda. Sur ces brèves images prises à 17h47 heure locale (9h47 à Paris), on pouvait voir l'avion rouler sur le tarmac avant qu'une explosion ne se déclenche et laisse une traînée de flammes derrière l'appareil, qui ralentissait ensuite.

Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a déploré une "situation très triste". Il a présenté ses condoléances aux familles des cinq garde-côtes morts dans l'incendie de leur appareil. Le ministre des Transports a précisé que "la cause de l'accident n'était pas encore connue". Les autorités "essaient de rouvrir le reste de l'aéroport", pour "reprendre les activités à partir de demain [mercredi]".

Une équipe d'experts du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français pour l'aviation civile doit arriver mercredi au Japon pour participer à l'enquête. L'autorité participe à l'enquête technique, dite "de sécurité", pour des avions à l'étranger, notamment lorsqu'il agit en qualité d'autorité compétente du pays de construction de l'appareil. L'A350 est produit à Toulouse, dans le sud-ouest de la France.

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