Kenya : un campus universitaire attaqué à Garissa
A l’aube ce jeudi, des hommes armés sont entrés sur le campus de l’université kényane de Garissa, une ville située à environ 150 km de la frontière avec la Somalie. En début de matinée, un premier bilan officiel et provisoire faisait état de deux morts. Selon d’autres sources, le bilan serait plus grave. A la mi-journée, des policiers et des medias évoquaient au moins 15 morts alors que le ministère de l'Intérieur kenyan annonçait l'arrestation d'un suspect.
CS #MajNkaissery: #GarissaAttack update: one suspected terrorist arrested as he tried to flee scene. pic.twitter.com/mmyxukjEYd
— InteriorCNG Ministry (@InteriorKE) April 2, 2015
Une revendication à confirmer
Les conséquences de l’attaque sont pour le moment confuses. Aucune précision n'a encore été donnée sur le nombre d'assaillants et leurs victimes. Toutefois, selon la Croix-Rouge kényane, des étudiants seraient retenus en otage par des assaillants dans un bâtiment de la résidence universitaire. Depuis Nairobi, la Croix-Rouge s'est préparée à secourir les victimes, en affrétant un avion.
The aircraft has just landed in #Garissa in preparation to airlift critical casualties to #Nairobi #GarissaAttack
— Kenya Red Cross (@KenyaRedCross) April 2, 2015
L'assaut aurait été revendiqué par les islamistes somaliens shebab. L'Agence France Presse a annoncé avoir reçu par téléphone la revendication par le porte-parole du groupe, Cheikh Ali Mohamud Rage. Les shebab ont affirmé avoir laissé partir "des étudiants musulmans " et détenir "les autres " en otage.
Une opération des forces de sécurité
Le ministère de l'Intérieur a indiqué que "trois des quatre bâtiments" de la résidence universitaire avaient été "évacués" . Le ministère précise que "les assaillants sont retranchés dans l'un des bâtiments du campus où les opérations continuent." Selon un policier cité par l’agence Reuters, des "assaillants sur les toits" compliquent l’intervention des forces de sécurité.
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