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L'affaire Sakineh relancée en Iran

Sakineh Mohammadi Ashtiani a été condamnée à 10 ans de prison pour le meurtre de son mari et à la lapidation pour adultère. La justice iranienne a suspendu en juillet 2010 la peine de lapidation en attendant un nouvel examen du dossier. Il est à nouveau question d'une peine de pendaison.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

L'histoire de Sakineh avait suscité une grande émotion dans les pays occidentaux. Face à la pression de nombreux comités de soutien, l'Iran avait décidé de renoncer à la lapidation. Les récentes déclarations de Malek Ajdar Sharifi, chef de la justice de la provine iranienne de l'Azerbaïdjan orientale (nord-ouest) où est détenue Sakineh, sont inquiétantes.

"Nous ne sommes pas pressés (...) Nous attendons de voir si on peut transformer la peine de lapidation en pendaison et dès qu'on aura la réponse, nous appliquerons la peine" (Malek Ajdar Sharifi)

Sakineh Mohammadi Ashtiani, âgée d'une quarantaine d'années a été condamnée à mort par lapidation pour adultère en 2006, puis de nouveau condamnée pour complicité dans le meurtre de son époux.

La justice iranienne a suspendu en juillet 2010 la peine de lapidation en attendant un nouvel examen du dossier. Ces déclarations semblent laisser entendre qu'il est en cours.

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