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L'Iran a annoncé dimanche qu'il s'apprêtait à construire 10 nouvelles usines d'enrichissement
La République islamique s'apprête également à examiner la possibilité de produire de l'uranium enrichi à 20%, a déclaré le président Mahmoud Ahmadinejad, cité par le site internet de la télévision.Pour le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, l'Iran joue un jeu "très dangereux" et "caricatural".
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La République islamique s'apprête également à examiner la possibilité de produire de l'uranium enrichi à 20%, a déclaré le président Mahmoud Ahmadinejad, cité par le site internet de la télévision.
Pour le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, l'Iran joue un jeu "très dangereux" et "caricatural".
Les Occidentaux soupçonnent l'Iran de vouloir développer un programme nucléaire militaire, contrairement à ses obligations internationales. La République islamique assure que ses activités n'ont qu'un objectif civil.
Chaud et froid
L'Iran continue cependant à souffler le chaud et le froid. "Je pense qu'il existe encore une opportunité diplomatique (...). L'Iran va poursuivre ses activités dans le cadre et la supervision de l'Agence internationale de l'énergie atomique", a affirmé lundi le président du Parlement iranien, Ali Larijani.
Les dix nouvelles usines d'enrichissement seront de la même taille que le premier complexe connu de Natanz et la construction de cinq d'entre elles commenceront dans les deux mois, a annoncé la radio publique IRIB. Leur localisation a d'ores et déjà été déterminée et l'Organisation iranienne de l'énergie atomique doit encore choisir le cinq autres sites, a confirmé à l'agence de presse officieuse Mehr, son dirigeant Ali Akbar Salehi.
Les annonces de Mahmoud Ahmanidejad surviennent deux jours après l'adoption par l'AIEA d'une résolution condamnant Téhéran sur son programme nucléaire controversé. Adoptée vendredi, la résolution de l'AIEA demande notamment la "suspension" de la construction du nouveau site d'enrichissement d'uranium de Fordow (centre), dont l'existence n'a été révélée qu'en septembre.
Samedi, l'ambassadeur d'Iran à l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, avait affirmé que son pays pourrait limiter sa coopération avec l'Agence aux seules dispositions du Traité de non-prolifération (TNP), dont l'Iran est signataire.
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