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L'Iran refuse d'envoyer son uranium enrichi

L'Iran refuse d'envoyer son uranium enrichi contre la livraison de combustible pour son réacteur de recherche
Article rédigé par France2.fr
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L'Iran refuse d'envoyer son uranium enrichi contre la livraison de combustible pour son réacteur de rechercheL'Iran refuse d'envoyer son uranium enrichi contre la livraison de combustible pour son réacteur de recherche

C'est ce qu'a affirmé samedi un responsable du Parlement, signifiant le rejet en l'état du projet d'accord visant à apaiser la crise sur le nucléaire iranien.

"Il n'est pas prévu d'envoyer une partie des 1.200 kilos (d'uranium faiblement enrichi) à l'autre partie pour recevoir du combustible. Cela est désormais hors de question, que ce soit de manière graduelle ou en une seule fois", a dit le président de la commission des Affaires étrangères du Parlement, Alaeddine Boroujerdi, cité par l'agence Isna.

L'Agence internationale de l'énergie atomique avait soumis le 21 octobre un projet d'accord permettant d'assurer à Téhéran la livraison de combustible nucléaire pour son réacteur de recherche, tout en assurant un plus grand contrôle des stocks iraniens d'uranium enrichi, afin d'apaiser les inquiétudes internationales sur son programme nucléaire.

Ce projet a été approuvé par les Etats-Unis, la Russie et la France. Mais la République islamique veut d'autres négociations.

Le projet d'accord prévoit que l'Iran exporte la majorité de son uranium faiblement enrichi à des fins d'enrichissement supplémentaire en Russie et que la France assure ensuite sa transformation en combustible nucléaire.

Vendredi, dans une interview à des télévisions turques, le président Mahmoud Ahmadinejad avait indiqué que Téhéran préférait acheter le combustible et était prêt à poursuivre les négociations.

Des réactions

L'absence de réponse formelle agace les capitales occidentales, jusqu'à la Russie. Le président russe Dmitri Medvedev a averti samedi que de nouvelles sanctions contre Téhéran n'étaient pas exclues en cas de blocage persistant. En début de semaine, le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, a de nouveau exhorté l'Iran à répondre rapidement. M. ElBaradei proposait que Téhéran envoie son uranium enrichi en Turquie mais l'Iran refuse, a par ailleurs signalé vendredi l'agence Isna, citant un responsable sous couvert d'anonymat.

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