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La Géorgie libère une des deux Françaises retenues pour du Dafalgan

Arzu Bilici, la Française retenue depuis plus d’une semaine en Géorgie pour possession de Dafalgan codéiné, a finalement été autorisée à quitter le pays. Après une brève comparution devant un tribunal géorgien ce jeudi après-midi, elle a payé 2.500 euros d’amende et a été expulsée.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Les deux Françaises étaient retenues à Akhaltsikhe en Géorgie © Ide)

L’une des deux Françaises retenues a été autorisée à quitter la Géorgie. France Info vous révélait ce jeudi matin l’histoire de deux touristes françaises bloquées en Géorgie car elles avaient dans leur sac du Dafalgan codéiné, considéré comme un produit stupéfiant dans ce pays.

Arzu Bilici, l’une des d’entre elles a été libérée dans l’après-midi. Après un rapide procès de "35 minutes ", elle s’est acquittée d’une amende de 2.500 euros et a repris sa voiture en direction de la frontière turque. "Ils m’ont rendu mon passeport. Je dois juste montrer mon jugement à la douane géorgienne ", nous a-t-elle confié. Cela faisait neuf jours qu’elle était bloquée.

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La deuxième française n’a "toujours pas les résultats des analyses " des médicaments qu’elle avait sur elle. Elle doit donc encore attendre, et "elle va très mal ", selon Arzu Bilici. Elle est bloquée depuis cinq jours. 

Avant cette première libération, le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Vincent Floreani, avait indiqué que l'ambassade de France à Tbilissi était "en contact étroit avec elles et avec leurs proches. Elle leur a fourni toute l'assistance consulaire possible dans la limite de ce qu'elles souhaitaient et dans le respect de la loi et des règles géorgiennes ".

"Ils m'ont libéré" raconte à France Info Arzu Bilici, bloquée en Géorgie depuis neuf jours
 

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