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La journaliste française Édith Bouvier évacuée saine et sauve au Liban

Une information confirmée officiellement par Nicolas Sarkozy : Édith Bouvier et son confrère William Daniels ont quitté la Syrie et sont en sécurité au Liban. Ils ont été pris en charge par l'ambassade de France mais ne seraient pas encore arrivés à Beyrouth d'où ils pourraient être rapatriés par avion médicalisé.
Article rédigé par Olivier Bénis
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

La rumeur n'a couru que quelques heures avant la confirmation officielle. D'abord par des témoins au Liban, puis par Nicolas Sarkozy lui-même, en déplacement à Bruxelles.

"Edith Bouvier et William Daniels sont actuellement en sécurité en territoire libanais et seront dans quelques instants sous la protection de notre ambassade à Beyrouth." Et cette fois, pas de retour en arrière : l'information est tout ce qu'il y a de plus officiel. Le ministre des affaires étrangères Alain Juppé a d'ailleurs confirmé, quelques minutes après le discours de Nicolas Sarkozy, l'arrivée des deux journalistes à l'ambassade.

Pour le président de la République, cet exfiltration est l'aboutissement d'un long processus, "une semaine de tentatives d'évacuation de nos deux compatriotes par des procédures impliquant le Comité international de la Croix-rouge et le Croissant rouge syrien, mais qui n'ont pas abouti" . Il y a deux jours, l'une de ces tentatives avait failli aboutir, avant de se solder par un échec.

"Elle sait qu'elle est libre et qu'elle sera bientôt soignée"

Cette fois, Édith Bouvier, blessée il y a plus d'une semaine dans un bombardement qui a coûté la vie à deux de ses confrères, est bel et bien tirée d'affaire. Nicolas Sarkozy s'est même entretenu avec elle, au téléphone : "elle est naturellement très fatiguée, elle a beaucoup souffert mais elle sait qu'elle est libre et qu'elle sera bientôt soignée" . En cas de feu vert des médecins sur place, les deux journalistes pourraient même être rapatriés "dès cette nuit, dans un avion médicalisé de la République française" .

Au-delà de la bonne nouvelle, Nicolas Sarkozy a aussi dit "ne pas oublier la tragédie qui continue de se dérouler à Homs. Nous n'oublions pas qu'il y a encore certains de vos confrères prisonniers de cet enfer, et le fait qu'ils ne soient pas Français n'enlèvent rien à la tragédie qu'ils vivent" . Il a à nouveau réclamé la fin des violences en Syrie.

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