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La reddition annoncée du fils Kadhafi, Saïf al Islam

L'annonce provient d'un haut responsable militaire du CNT, le Conseil national de transition désormais au pouvoir en Libye. Le fils du dictateur déchu, Saïf al Islam Kadhafi, et l'ancien chef du renseignement libyen, en fuite, proposeraient de se rendre la Cour pénale internationale, à la Haye.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Radio France © France Info)

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On disait les deux hommes, Saïf al Islam et Abdallah al Senoussi, dans l'extrême sud-ouest de la Libye, prêts à passer en Algérie ou au Niger. Le CNT aurait retrouvé leur trace grâce à l'interception de conversations par téléphone satellite. Celui que l'on présentait comme le dauphin du dictateur posséderait un faux passeport libyen.

C'est le dernier fils de Kadhafi à courir encore : trois autres ont été tués dont Mouatassim, mort le même jour que son père à Syrte jeudi dernier, deux -Hannibal et Mohamed- sont réfugiés en Algérie avec la veuve du dictateur et sa fille Safia, et un dernier, Saadi, ancien footballeur, serait au Niger.

Saïf al Islam et Abdallah al Senoussi se savent visés par un mandat d'arrêt de la CPI de La Haye, et poursuivis pour crimes contre l'humanité. Interpol est aussi à leurs trousses. C'est sans doute pour cela, se sachant traqués de toute part, qu'ils proposeraient aujourd'hui de se rendre directement à la justice internationale.

Ils seraient en train de chercher à passer un accord avec un pays voisin. Mais la Cour pénale dit ne pas avoir davantage d'information, et encore moins de confirmation directe.

Selon l'un de ses anciens gardes du corps cité par Reuters, Saïf al Islam était en effet ces derniers temps terrorisé. Il aurait fui Bani Walid la semaine dernière parce qu'il craignait d'être visé par un tir d'obus de mortier, mais il restait en contact permanent avec son père, jusqu'à la capture et la mort de ce dernier.

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