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La Tunisie sous tension avant l'ouverture d'un "dialogue national"

Des affrontements entre des gendarmes tunisiens et des combattants armés clandestins dans la région de Sidi Bouzid ont fait au moins neuf morts ce mercredi selon un nouveau bilan. Ces combats ont éclaté alors que la classe politique tunisienne doit se réunir à Tunis pour "un dialogue national"  destiné à mettre fin à plusieurs mois de crise politique.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Anis Mili Reuters)

Des affrontements ont éclaté ce mercredi dans la région de Sidi Bouzid, en Tunisie. Selon un nouveau bilan, au moins sept agents de la garde nationale tunisienne ont perdu la vie. Ils auraient été la cible de tirs de combattants armés clandestins alors qu'ils s'apprêtaient à effectuer une opération dans une maison de Sidi Ali Ben Aoun. Ces échanges de tirs auraient fait au moins deux morts dans le camp adverse.

Plus de dix morts la semaine dernière déjà

Ces combats interviennent une semaine après que deux gendarmes ont été tués dans des circonstances similaires dans la région de Béja, à 70 km à l'ouest de Tunis. L'opération militaire qui a suivi avait fait neuf morts dans les rangs des combattants islamistes. Selon le gouvernement, la Tunisie est régulièrement la cible de la mouvance jihadiste armée liée à Al-Qaïda. 

"Dialogue national" sous tension

Ces attaques interviennent alors que s'ouvre ce mercredi un "dialogue national" entre les islamistes au pouvoir du parti Ennahda et l'opposition. Plusieurs milliers de manifestants, qui réclament la démission du Premier ministre Ali
Larayedh, battaient le pavé à Tunis cet après-midi avant l'ouverture de cette rencontre censée mettre fin à plusieurs mois de crise politique.

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