La Turquie sous état d'urgence dérogera à la CEDH
Après les purges dans la fonction publique, le pays est désormais sous état d'urgence, décision prise par le Président Recep Tayyip Erdogan mercredi.
Un régime d'exception qui pour le moment n'a pas encore eu de conséquences concrètes dans les rues du pays. Ankara a toutefois annoncé que le pays allait suspendre temporairement certaines obligations de la Cour européenne des droits de l'Homme.
Pour le moment, il n'y a pas encore eu de changement depuis l'annonce de Recep Tayyip Erdogan faite mercredi dans la soirée. Dans les rues d'Istanbul, il n'y a pas plus de forces de sécurité, c'est une atmosphère d'attente. Les autorités assurent que l'état d'exception ne devrait pas durer plus d'un mois et demi et qu'il ne devrait pas y avoir de couvre-feu imposé dans le pays. Mais après 70 000 personnes arrêtées, limogées ou suspendues dans la fonction publique, le pays est sous tension. La Turquie a annoncé qu'elle allait temporairement déroger à la Convention européenne des droits de l'Homme, en rappelant que la France a fait de même après les attentats de novembre à Paris.
À LIRE AUSSI ►►►En Turquie, la peur des libéraux
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.