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Le Caire : les donateurs au chevet de Gaza

La communauté internationale tente dimanche au Caire de rassembler quatre milliards de dollars réclamés par les Palestiniens pour reconstruire la bande de Gaza, à la suite de l'opération israélienne "Bordure protectrice" cet été. La bande de Gaza qui "reste une poudrière", a estimé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Article rédigé par François Hume
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a annoncé dimanche que les Etats-Unis allaient débloquer une aide de 212 millions de dollars pour contribuer à la reconstruction de la bande de Gaza © REUTERS/Carolyn Kaster)

Une conférence des donateurs pour reconstruire la bande de Gaza ravagée par la guerre cet été se tient ce dimanche au Caire. C’est la troisième de ce type en six ans. Abdel Fattah al-Sisi, le président égyptien, a ouvert la séance en s’adressant directement à Israël. Il est "temps de mettre fin au conflit avec les Palestiniens ", a-t-il dit.

 

La communauté internationale a pris l’habitude de se réunir après les guerres dévastatrices qui se succèdent à Gaza. Une fois encore, les enjeux sont énormes et les demandes d’aide atteignent des records. L’autorité palestinienne demande trois milliards d’euros pour reconstruire les 80.000 maisons détruites et les nombreuses infrastructures réduites à néant.

Le Qatar promet 1 milliard de dollars, les Etat-Unis 212 millions 

 

Des financements avant une nouvelle guerre destructrice ?... La question reste en filigrane dans les discours de tous les diplomates qui se succèdent à la tribune. John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, a cependant déjà annoncé un don de 212 millions de dollars (167 millions d’euros) de la part des Etats-Unis, 450 millions seront alloués par l’Union européenne, tandis que le Qatar a lui promis un milliard de dollars d'aide, de très loin la plus grosse contribution pour la reconstruction de la bande de Gaza.

 

Une vingtaine d’ONG sont aussi présentes à la conférence. Oxfam rappelle qu’il faudra plusieurs années avant que la population ne bénéficie vraiment de ces financements. Sans levée du blocus, il faudrait 50 ans pour une reconstruction complète de Gaza, annonce l’organisation.

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