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Le chef des shebabs somaliens tué sur ordre de Hollande, selon Le Point

D'après l'hebdomadaire Le Point, c'est François Hollande qui aurait ordonné à la DGSE de fournir des informations au Pentagone permettant l'élimination d'Ahmed Godane, chef des shebabs somaliens. L'"assassinat ciblé" a été ensuite réalisé par les forces américaines.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (François Hollande aurait demandé à la DGSE de fournir des informations au Pentagone © REUTERS/Christian Hartmann)

La mort d'Ahmed Abdi Godane, dans une attaque ciblée américaine le 1er septembre dernier, avait été saluée comme une importante victoire contre le terrorisme dans la corne de l'Afrique. Les shebabs somaliens avaient confirmé la disparition de leur chef quelques jours plus tard, alors qu'il circulait dans un pick-up aux alentours de sa résidence.

Ce vendredi, l'hebdomadaire Le Point révèle que la France a joué un rôle important dans cette élimination ciblée. En effet, François Hollande aurait ordonné  à la DGSE de fournir des informations précises au Pentagone. En l'occurrence, les services de renseignements français auraient renseigné leurs collègues américains sur la localisation du pick-up, ainsi que la route qu'il devait emprunter. Selon Jean Guisnel, l'auteur de l'article, "Godane était localisé depuis un moment ".

Jean Guisnel : "Des renseignements français transmis aux Américains en urgence"
Selon Jean Guisnel, il existait depuis fin 2012 un "pacte secret " entre François Hollande et Barack Obama, visant à éliminer le chef des djihadistes somaliens, impliqué notamment dans l'attaque sanglante du centre commercial Westgate à Nairobi fin 2013. La traque de Godane s'était accrue après l'assaut raté - avec l'appui de l'aviation américaine - pour tenter de libérer l'otage français Denis Allex, le 11 janvier 2013. Selon une source citée par le journaliste du Point , "la France n'oublie pas ceux qui lui ont fait du mal ".

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