Le chef des "talibans" tué après sa capture
Le chef de la Boko Haram, chef des "talibans", a été tué en détention après avoir été arrêté par la police nigériane
C'est ce qu'on affirmé jeudi soir les autorité de l'Etat nigérian, déclarant avoir mis en déroute des activistes de la secte Boko Haram, à l'origine de violences qui ont fait plus de 180 morts dans le nord-est du pays.
A l'origine de ces affrontements, la tentative des "talibans" d'attaquer un poste de police dans l'Etat de Bauchi.
Les violences se sont par la suite propagées dans la région, touchant en tout quatre Etats: Bauchi, Borno, Kano et Yobe. Selon un expert occidental du renseignement, toutes ces attaques étaient "coordonnées".
En réponse, les forces de l'ordre ont lancé une offensive mardi pour venir à bout de la secte islamiste dirigée par le "taliban" Mohamed Yusuf. Composée essentiellement d'étudiants en rupture d'université, la secte comptait à ses débuts environ 200 membres, mais sa taille actuelle est inconnue. A l'instar de l'ancien régime taliban en Afghanistan, elle veut instaurer un Etat "islamique pur" dans le nord du Nigeria .
L'armée a bombardé au mortier une mosquée, considérée comme un repère de "talibans", ainsi que le domicile de Mohammed Yusuf à Maiduguri. Cependant les forces de l'ordre ne savent pas "s'il a été tué ou s'il a pu s'échapper". Quoi qu'il en soit, pour le président nigérien, Umaru Yar'Adua, l'objectif est clair: "L'opération que nous avons lancée nous en débarrassera une fois pour toutes".
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