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Le président de Costa France se défend : "Nous sommes une compagnie responsable"

Le Costa Allegra est enfin arrivé à bon port : c'est la fin du calvaire pour les 627 passagers du navire, mais sans doute pas pour la compagnie Costa France. Pour son président, Georges Azouze, on ne peut pas faire de parallèle entre cette simple "avarie" sur le Costa Allegra et le drame du Costa Concordia, fin janvier.
Article rédigé par Olivier Bénis
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Le patron de Costa France refuse de parler de "série noire". Pour lui, les deux évènements ont pour seul point commun de s'être produits à seulement quelques semaines d'écart. "Nous sommes dans deux cas de figure bien différents : une catastrophe sur Concordia, une avarie sur Allegra" , explique Georges Azouze. "Nous sommes une compagnie responsable. Nous allons analyser très précisément les causes de cette avarie, et nous en tirerons les conséquences."

Des conséquences, il y en a déjà sur l'image de la compagnie. En particulier dans l'esprit des passagers présents sur l'Allegra, lessivés après trois jours passés en pleine mer, sans électricité, ni toilettes, ni nourriture chaude. Trois jours "atroces", selon les témoignages.

"Nous sommes conscients que cette avarie nous met dans une situation délicate."

Des témoignages entendus par le président de Costa France, avant même l'arrivée des passagers ce matin. "Dès hier midi, une équipe de dirigeants de Costa a été dépêchée sur place, pour embarquer sur le bateau, écouter les clients, s'enquérir de leur état." Une démarche pour éviter aussi que les passagers ressassent les souvenirs du naufrage dramatique du mois de janvier : "nous sommes conscients que cette avarie nous met dans une situation délicate, par rapport notamment à ce qui s'est passé sur le Costa Concordia" .

Après le dénouement heureux de l'affaire du Costa Allegra, c'est l'opération de reconquête de ces passagers et clients qui commence. La moitié des Français à bord reste en vacances aux Seychelles, l'autre arrivera à Roissy demain matin. Ils y seront accueillis par Georges Azouze. Le président de Costa souhaite personnellement présenter ses excuses et s'assurer qu'ils vont bien.

La compagnie, elle, proposera une large indemnisation : remboursement de toute la croisière, y compris les dépenses effectuées à bord du navire; indemnité financière supplémentaire; mais aussi la possibilité de repartir sur une autre croisière Costa dans les 24 mois. Une fois qu'ils se seront remis de la précédente...

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