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Les Etats-Unis évitent le "mur budgétaire"

Les Etats-Unis devraient éviter une cure d'austérité sans précédent. Après le Sénat, la Chambre des représentants vient d'approuver le compromis pour éviter "le mur budgétaire". Cet accord éloigne, pour l'instant, la menace de sévères hausses d'impôts et de coupes drastiques et automatiques dans les dépenses publiques.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Reuters)

Conséquences
immédiates pour les Américains : ils échappent aux 600 milliards de dollars de
hausses d'impôts, et les chômeurs continueront de toucher leurs indemnités.
Mais les questions cruciales de la réduction à long terme des déficits, du
relèvement du plafond de la dette publique ou la réforme des régimes sociaux ont
été repoussées à la fin février.

La Chambre des représentants
a entériné mardi soir cet accord arraché de haute lutte et évitant de justesse
aux Etats-Unis la cure d'austérité du "mur budgétaire", une victoire
pour le président Barack Obama qui doit désormais promulguer ce texte. Le
président a réagi déclarant qu'il avait tenu sa promesse de campagne d'un
système fiscal plus juste.

Nouveau compte à rebours

Epilogue
d'escarmouches répétées et de négociations acharnées
à Washington depuis des
semaines, l'assemblée dominée par les républicains a adopté le dispositif législatif,
dans les mêmes termes que le Sénat moins de 24 heures plus tôt et par 257
"oui" contre 167 "non".

Toutefois, en repoussant de deux mois des décisions sur les coupes pour lutter contre les déficits, cet accord enclenche un nouveau compte à rebours vers un "mur budgétaire" qui pourrait s'avérer encore plus ardu à résoudre. Le Congrès devra en effet relever au premier trimestre le plafond légal de la dette américaine, atteint officiellement lundi, une procédure qui avait donné lieu en 2011 à une crise politique aiguë. Barack Obama a d'ores et déjà prévenu qu'il refusera ce relèvement du plafond de la dette.

 

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