Les proches du Roi de la pop se sont succédé mercredi à la barre pour raconter leurs dernières heures à ses côtés.
Pour la deuxième journée consécutive, le Tribunal de Los Angeles tente de reconstituer les dernières heures de la vie de Mickaël Jackson. Objectif : déterminer le rôle joué par son médecin personnel, le Dr Conrad Murray. Mercredi, l"assistant personnel de la star a décrit la « panique » du médecin le jour du décès du chanteur.
Le 25 juin 2009, Michael Amir Williams, l"assistant de Mickael Jackson, reçoit un appel du Dr Conrad Murray. Le médecin lui demande de venir « immédiatement » à la résidence de Mickael Jackson. L"assistant s"exécute. Arrivé sur les lieux, il raconte avoir vu le Dr Murray arriver vers lui. Il avait l"air « paniqué, j"ai compris qu"il se passait quelque chose de grave », se souvient Michael Amir Williams. Une ambulance emporte Mickael Jackson à l"hôpital, où se rendent aussi ses proches.
C"est à ce moment là que le Dr Murray lui aurait parlé de « crèmes » qui se trouvaient chez Mickael Jackson, et que celui-ci « n"aurait pas voulu que les gens voient. » Le médecin demande à l"assistant de le ramener à la villa de la star. Une demande qualifiée de « bizarre » par Michael Amir Williams. Le Dr Murray souhaitait visiblement faire disparaître ces mystérieux produits du domicile du chanteur. L"assistant relate sa conversation avec le médecin à un agent de sécurité. Ensemble, ils décident de faire croire au Dr Murray que la police s"est emparée des clés des véhicules et qu"ils ne peuvent donc pas se rendre à la résidence de Mickael Jackson.
Comme au premier jour des débats, le clan Jackson est venu en nombre, mercredi, avec notamment les parents de la star, Katherine et Joe, ainsi que ses frères et soeurs Randy, Jermaine, Rebbie, La Toya et Janet.
Le "roi de la pop" est décédé d'une surdose de médicaments et en particulier d'une "grave intoxication" au propofol. Son médecin, Conrad Murray, poursuivi pour homicide involontaire, a toujours reconnu lui avoir administré cette substance le matin de sa mort, à sa demande expresse, mais réfute les accusations selon lesquelles il aurait abandonné son patient. Les débats devraient durer cinq semaines. Le médecin, âgé de 58 ans, encourt jusqu"à quatre ans de prison.
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