Londres rejoint la coalition internationale contre l'EI en Irak
Sans surprise, le parlement britannique a approuvé vendredi à une large majorité l’usage de frappes aériennes en Irak par 524 voix pour et 43 contre.Plusieurs députés ont toutefois émis des réserves, y compris ceux qui ont voté pour. N’y a-t-il pas un risque d’enlisement ? Ne faut-il pas agir aussi en Syrie ? Et puis certains se demandent si une telle action militaire sert vraiment à quelque chose.
David Cameron a justifié l’intervention. Rien à voir avec les erreurs du passé, a-t-il dit. Allusion à la guerre de 2003. Les Britanniques n’ont pas pardonné à Tony Blair son engagement auprès des Américains. Cette fois, a souligné David Cameron, l’Irak nous demande de l’aide, la coalition est large, et il n’y aura pas de troupes au sol.
L’opposition travailliste est d’accord mais elle ne souhaite pas pour l’instant une action militaire en Syrie. Le gouvernement Cameron y est pourtant semble-t-il favorable. Il attend un consensus politique. Les frappes seront donc limitées, pour l’instant, à l’Irak.
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