Mali : des "chefs terroristes anéantis", affirme François Hollande
En déplacement à Varsovie mercredi, François Hollande a rendu hommage au quatrième soldat françait tué au Mali depuis le début de l'opération Serval en janvier. Le chef de l'Etat en a profité pour faire un point sur la situation dans le pays.
"Nous avons lancé une offensive dans deux directions ", a indiqué François Hollande. "La première dans ce qu'on appelle le massif des Ifoghas, et là nous avons eu des succès qui seront encore démontrés ces jours prochains, y compris avec des chefs terroristes qui ont été anéantis ", a-t-il poursuivi. Les autorités françaises n'ont pour l'instant pas confirmé la mort des chefs islamistes Mokhtar Belmokhtar et Abou Zeid, anoncée par le Tchad.
Une diminution du nombre de soldats français "à partir du mois d'avril"
"Nous avons lancé une deuxième offensive autour de Gao, là où nous pensons qu'il y a un certain nombre de combattants terroristes qui demeurent dangeureux ", a poursuivi le président français. C'est dans cette zone que le brigadier-chef Wilfried Pingaud a été tué mercredi et qu'une dizaine de terroristes ont été "neutralisés ", selon l'état-major des armées.
"C'est une phase qui va durer encore tout le mois de mars ", a précisé le chef de l'Etat devant la presse à l'occasion d'un sommet avec l'Allemagne et des pays d'Europe de l'Est. "Et à partir du mois d'avril, il y aura une diminution du nombre de soldats français au Mali, dès lors que les forces africaines seront en relais, appuyées par les Européens ", a-t-il dit.
Début février, Laurent Fabius indiquait que cette diminution de la présence militaire française au Mali aurait lieu "à partir de mars, si tout se passe comme prévu ". Le dispositif Serval mobilise actuellement 4.000 soldats français sur le terrain.
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