Mohamed Morsi prêt à reporter le référendum sous conditions
Le fil du jour
19h26 : Mohamed Morsi est prêt à reporter le référendum sous conditions. Selon le vice-président Mahmoud Mekki qui s'exprimait à la télévision : "Le président égyptien
Mohamed Morsi "pourrait accepter de reporter le référendum " sur le
projet de Constitution qui divise le pays s'il a l'assurance que ce report ne
rendra pas le texte caduc
18h22 : Des manifestants enfoncent
une barricade érigée par l'armée égyptienne pour protéger le palais
présidentiel d'Héliopolis, à la périphérie nord du Caire. Certains sont montés
sur des chars pour agiter des drapeaux.
17h15 : Le point sur la situation au Caire avec notre envoyé spécial sur place :
17h07 : Situation calme, pour le moment, aux alentours du Palais présidentiel et de la place Tahrir. Mais la place emblématique de la contestation du Caire est sous surveillance, d'après cette photo de notre correspondante Vanessa Descouraux.
16h24 : Des centaines de manifestants commencent à se regrouper devant le palais présidentiel à Heliopolis, en banlieue du Caire.
16h03 : Pendant que les opposants à Mohamed Morsi manifestent, les Frères musulmans organisent ce vendredi les funérailles de six de ses membres tués lors d'affrontements aux abords du palais présidentiel.
1 5h30 : Parole d'un opposant à Mohamed Morsi.
14h19 : Richard Spencer, correspondant du Daily Telegraph au Moyen-Orient, publie sur Twitter une image des premiers manifestants au Caire.
14h09 : Les manifestants comptent notamment se dirriger vers le palais présidentiel. Le bâtiment est situé à Héliopolis, en banlieue du Caire. Son accès est lourdement gardé par l'armée égyptienne.
14h05 : Cette nouvelle journée de manifestation a été intitulée "la journée du carton rouge " par les adversaires de Mohamed Morsi.
1 3h50 : D'après un photographe de l'AFP, "des centaines de manifestants hostiles à Mohamed Morsi ont commencé à se rassembler au Caire pour marcher sur le palais présidentiel ".
11h55 : Le Front du salut national, principale coalition de l'opposition, rejette la proposition de dialogue lancée par Mohamed Morsi dans son intervention télévisée. Le chef de l'Etat proposait une rencontre ce samedi pour "une réunion de dialogue".
"Nous sommes pour un dialogue qui ne soit pas basé sur despressions et qui ne nous mette pas devant le fait accompli", Ahmed Saïd, dirigeant du Parti des Egyptiens libres
Le point sur la situation
Calme relatif vendredi matin au Caire
Mohamed Morsi à la télévision
Après plusieurs jours de violence entre pro et anti-Morsi, le chef de l'Etat s'est exprimé jeudi soir à la télévision. Une intervention d'une demi-heure pendant laquelle il s'est montré offensif vis-à-vis de l'opposition :
Pas question de remettre en cause le décret du 22 novembre. Un texte qui élargit considérablement les pouvoirs du président égyptien.Pas question d'annuler le référendum prévu le 15 décembre prochain sur le projet de Constitution, rédigé par une Assemblée dominée par des islamistes. Un texte dénoncé par l'opposition et la Cour constitutionnelle égyptienne.Seul signe d'ouverture : une proposition de "réunion de dialogue " avec l'opposition. La rencontre est fixée à samedi.
La réaction de l'oppostion
Après le discours de Mohamed Morsi, des manifestants sont allés incendier le siège des Frères musulmans au Caire. Le parti islamiste est le principal soutien du chef de l'Etat égyptien.Le Front du salut national (FSN) maintien son appel à manifester ce vendredi. La coalition dirrigée par le prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei rejette la proposition de Mohamed Morsi : "Le fait que la présidence persiste à ignorer les demandes et les protestations du peuple a fermé la porte à toute tentative de dialogue. "
Les reportages de France Info
Etienne Monin est allé à la rencontre des opposants et des Frères musulmans au Caire.
De son côté, Vanessa Descouraux est allé à la rencontre des opposants installés sur l'emblématique place Tahrir.
Les réactions internationales
Etats-Unis : Barack Obama "a réitéré le soutien durable des Etats-Unis au peuple égyptien et à sa transition vers une démocratie respectueuse des droits de tous les Egyptiens. Le président souligne qu'il est essentiel pour les dirigeants égyptiens de tous bords de mettre de côte leurs divergences et de s'unir pour mettre l'Egypte sur la voie du progrès"
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