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Israël : Yaïr Lapid dit avoir réuni les voix pour former un gouvernement d'union

Cette coalition excluant le Likoud de Benyamin Nétanyahou doit encore faire l'objet d'un vote de confiance du Parlement, en principe au cours de la prochaine semaine.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le chef de l'opposition israélienne, Yaïr Lapid, lors d'une conférence de presse à Jérusalem, le 31 mai 2021. (DEBBIE HILL / POOL / AFP)

Le chef de l'opposition israélienne, Yaïr Lapid, a appelé mercredi 2 juin le président Reuven Rivlin pour lui annoncer qu'il avait réuni les appuis nécessaires à la formation d'un gouvernement d'union qui pourrait mettre fin au règne de Benyamin Nétanyahou, au pouvoir depuis 12 ans. 

"Ce gouvernement sera au service de tous les citoyens d'Israël incluant ceux qui n'en sont pas membres, respectera ceux qui s'y opposent, et fera tout en son pouvoir pour unir les différentes composantes de la société israélienne", a déclaré Yaïr Lapid au président d'Israël, selon un communiqué. Et d'ajouter sur sa page Facebook : "J'ai réussi."

Vers un tournant dans l'histoire du pays

L'homme politique centriste avait jusqu'à 23h59 pour signifier pour réunir le nombre de voix lui permettant de constituer un gouvernement. Il a fait cette annonce après avoir rallié dans la soirée des partis de droite et la formation arabe israélienne Raam. Son équipe a diffusé une image de cet accord de coalition signé par les chefs de huit partis israéliens (deux de gauche, deux de centre, trois de droite et un arabe), et qui pourrait marquer un tournant dans l'histoire politique de l'Etat hébreu.

La dernière fois qu'un parti arabe israélien avait soutenu un gouvernement, sans toutefois en faire partie, remonte à 1992, à l'époque du "gouvernement de la paix" de Yitzhak Rabin. Cette fois, la formation arabe islamiste Raam dirigée par Mansour Abbas a officiellement signé un accord de coalition, sans préciser à ce stade si elle participerait activement au gouvernement.

Cette coalition excluant le Likoud de Benyamin Nétanyahou doit encore faire l'objet d'un vote de confiance du Parlement, en principe au cours de la prochaine semaine. Par ailleurs, un peu plus tôt mercredi, le candidat travailliste Isaac Herzog avait été élu président d'Israël par les députés, un poste largement honorifique. 

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