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Négociations sur Gaza : Israël et le Hamas font monter la pression

Alors que les négociateurs israéliens et palestiniens ont jusqu'à lundi minuit pour trouver un accord sur Gaza, Benjamin Netanyahu exige ce dimanche des réponses claires sur les "besoins sécuritaires" d'Israël en échange de sa signature.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Benjamin Netanyahu refusera de signer un accord sur Gaza sans garanties sécuritaires © Maxppp)

Course contre la montre au Caire. Les négociateurs israéliens et palestiniens continuent leurs discussions alors que le cessez-le-feu dans la bande de Gaza se termine ce lundi à minuit.

 

Il y a encore quelques heures, le chef de la délégation palestinienne affirme avoir "un grand espoir qu’un accord intervienne. La signature pourrait même être annoncée avant la même la fin du cessez-le-feu ". Parmi les points d'accords figureraient le contrôle du point de passage de Rafah par l'Union européenne.

Points de blocage

Mais il reste deux points d'achoppement : la levée du blocus de Gaza réclamée par les Palestiniens et les exigences sécuritaires d'Israël. Alors que Tel-Aviv réclame la démilitarisation du Hamas, la délégation palestinienne y est farouchement opposée.

 

D'où la mise en garde de Benjamin Netanyahu ce dimanche à l'ouverture du conseil des ministres israélien : "Nous n'accepterons d'accord sur un cessez-le-feu que s'il y a une réponse concrète à nos besoins sécuritaires ."

 

Même intransigeance du côté du Hamas. Sur sa page Facebook, le numéro deux du bureau politique de la formation islamiste assure que "celui qui a vaincu aux  frontières de Gaza (les combattants palestiniens), qui a interdit aux soldats de l'occupation (les Israéliens) de les franchir et les a forcés à se retirer avant même le cessez-le-feu 'acceptera aucune des conditions de l'occupant ".

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Vers un cessez-le-feu unilatéral ?

En cas d'échec des négociations, il n'est pas sûr que les combats reprennent dans la bande de Gaza. Israël serait en train de considérer la possibilité de décréter un cessez-le-feu unilatéral. "Ce serait une bonne solution si nous voyons que sur le plan sécuritaire, l'accord proposé n'est pas satisfaisant, qu'il menace directement notre sécurité", a dit le ministre Gilad Erdan, membre du cabinet de sécurité.

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