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Nuit du Nouvel An : à Strasbourg, "il faut revenir à des périodes que l'on croyait révolues pour voir autant de dégâts"

Robert Hermann, adjoint au maire de la ville de Strasbourg, a expliqué, mercredi sur France Bleu Alsace, que le nombre de voitures brûlées durant la nuit de la Saint-Sylvestre à Strasbourg a doublé par rapport à l'année précédente.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une voiture en feu dans un quartier de Strasbourg (Bas-Rhin), le 31 décembre 2018. (JEAN-MARC LOOS / MAXPPP)

Plus de 200 voitures ont été incendiées à Strasbourg (Bas-Rhin) pendant la nuit de la Saint-Sylvestre, indique France Bleu Alsace, mercredi 1er janvier. C'est le double de l'année dernière. La situation est comparable à celle d'il y a 20 ans, constate Robert Hermann, le président de l'Eurométropole de Strasbourg et adjoint au maire en charge de la sécurité.

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"Il faut revenir à des périodes que l'on croyait révolues pour voir autant de dégâts et de parkings encombrés par des véhicules brûlés", a expliqué Robert Hermann à France Bleu Alsace. La mairie avait pourtant pris des précautions en faisant enlever toutes les épaves, des containers, des poubelles.

Cette situation est "aberrante, elle touche les quartiers populaires et des familles sont en difficulté sociale, une fois de plus, à cause de ces faits générés par des individus de plus en plus jeunes." L'adjoint au maire attend que la justice se saisisse rapidement de cette situation et apporte une réponse.

Tout cela montre une volonté manifeste, avant la soirée du Nouvel An, de profiter de cette soirée pour se livrer à ces actes.

Robert Hermann

à France Bleu Alsace

Ces troubles font suite "à un mois agité sur Strasbourg". Les incendies ont été commis avec "méthode. D'une manière systématique sur des parkings, une à dix voitures sont mises à feu les unes après les autres soit par des retardateurs de feu, soit par des systèmes de mise à feu, essence et jets de flammes."

Robert Hermann souhaite une législation similaire avec celle des Allemands pour "qu'on ne trouve plus des pétards dans les magasins du côté allemand. Il faut une législation européenne pour que tout cela cesse mais que l'on puisse quand même s'amuser." L'adjoint au maire insiste : "Il faut être adulte et considérer que cette vente représente un danger réel pour les populations."

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