Nouvel An 2023 : la tradition du gui toujours respectée
Il n’est pas druide, mais garde son lieu de cueillette secret. Depuis une dizaine d’années, Olivier Jousset, producteur de sapin, vient couper du gui dans une peupleraie de Longuenée-en-Anjou (Maine-et-Loire). Le feuillage de la plante, vert en hiver, et ses fleurs blanches en font un symbole de vie éternelle depuis l’époque gauloise. "Ça chasse les mauvais esprits et ça porte chance, ça guérit certaines maladies”, lance ce dernier.
Une cinquantaine de bouquets en une heure
En une heure, la récolte est suffisante pour faire une cinquantaine de bouquets. Ils viendront compléter son stock destiné à la vente sur les marchés. À Angers (Maine-et-Loire), à quelques heures des 12 coups de minuit, samedi 31 décembre, beaucoup tiennent à respecter la tradition. “C’est un peu la première fois que l’on fait ça, mais pour la tradition. On est jeunes, mais pourquoi pas”, lance une femme. Certains amoureux auront peut-être la chance de s’embrasser sous une branche dans les premières secondes de 2023.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.