Des affrontements meurtriers ont eu lieu le long de la bande de Gaza. Des morts et des blessés sont à déplorer.
Ce vendredi 30 mars a été l'une des journées les plus sanglantes de ces dernières années. Ces manifestants palestiniens s'approchent à quelques centaines de mètres de la barrière ultra-sécurisée qui sépare Gaza de l'État hébreu. L'armée israélienne tente de disperser la foule avec du gaz lacrymogène, largué parfois par drone. Les Palestiniens ripostent par des jets de pierres. Les tireurs d'élite israéliens postés le long de la frontière ouvrent le feu à balles réelles. Le bilan est très lourd : au moins 16 morts et des centaines de blessés. Les premières funérailles ont eu lieu, alors que l'autorité palestinienne dénonce un usage disproportionné de la force. "Dans ces événements dramatiques, ce sont les autorités israéliennes qui sont pleinement responsables des morts", a déclaré Mahmoud Abbas.
La "grande Marche du retour" doit durer six semaines
De son côté, l'État hébreu diffuse ces images de manifestants palestiniens tentant d'entrer sur son territoire ou de ces hommes armés, tout proches de la frontière. La journée avait pourtant débuté dans le calme. Des dizaines de milliers de Palestiniens s'étaient rassemblés pour la "grande Marche du retour". Ces hommes et ces femmes revendiquent leur droit à retourner dans les villages dont ils sont originaires, en Israël. Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence pour évoquer la situation. Le secrétaire général demande une enquête indépendante et transparente, mais déjà, tous redoutent l'escalade de la violence, car la "grande Marche du retour" doit durer six semaines.
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