Gaza : "L'assistance n'a jamais été suffisante" dans l'enclave, déplore la porte-parole du CICR

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Gaza : "L'assistance n'a jamais été suffisante" dans l'enclave, déplore la porte-parole du CICR
Gaza : "L'assistance n'a jamais été suffisante" dans l'enclave, déplore la porte-parole du CICR Gaza : "L'assistance n'a jamais été suffisante" dans l'enclave, déplore la porte-parole du CICR (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S.Chironi
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Lucile Marbeau, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), et Béligh Nabli, professeur des Universités en droit public et spécialiste du Proche-Orient, sont les invités du 19/20 info, jeudi 7 mars. Ils reviennent sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza.

Le président américain Joe Biden devrait annoncer, lors de son discours annuel sur l'État de l'Union dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 mars, qu'il a ordonné à l'armée américaine d'établir un port à Gaza pour permettre l'acheminement direct de l'aide humanitaire dans l'enclave palestinienne. "Je n'ai pas connaissance de ce projet. On va attendre l'annonce du président Biden", indique Lucile Marbeau, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), jeudi dans le 19/20 info. "Tout ce que je peux dire aujourd'hui, c'est que la situation est tellement désespérée pour la population civile à Gaza qu'il faut que l'assistance soit massive", estime la porte-parole du CICR, regrettant que "l'assistance n'a jamais été suffisante" dans l'enclave.

Un "plafond de verre du déni" en train d'"exploser"

"Il y a une urgence humanitaire et une catastrophe humanitaire qui devient difficile à ignorer", analyse de son côté Béligh Nabli, professeur des Universités en droit public et spécialiste du Proche-Orient, lui aussi présent en plateau. "Le plafond de verre du déni est lui-même en train d'exploser sous nos yeux, y compris du côté des alliés d'Israël, et en particulier, naturellement, du côté des États-Unis, car tout le monde sait que la clé de ce conflit se situe en partie à Washington", ajoute-t-il.

Cependant, la clé de ce conflit ne se trouve qu'"en partie seulement" du côté américain, "parce que ce qui est intéressant, c'est que si, aujourd'hui, cette aide humanitaire n'a pas pu être organisée de manière convenable et suffisante, c'est tout simplement parce que le blocus n'a pas été desserré, en dépit des pressions américaines vis-à-vis d'Israël", souligne Béligh Nabli.

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