Gaza : le parkour, synonyme de liberté
Pour beaucoup de jeunes Palestiniens vivant à Gaza, le parkour est une discipline qui leur permet de s’extraire d’un quotidien difficile. Depuis novembre, un club leur permet de développer leur pratique.
À Gaza, Mohamed Aliwa est un amateur de parkour pas comme les autres. Avec une seule jambe et des béquilles, le jeune de 18 ans pratique cette discipline acrobatique consistant à franchir des obstacles urbains ou naturels. Mohamed a été amputé en 2018 suite à un tir israélien. Il essaie depuis de se reconstruire et n’a pas abandonné sa passion. "Mon rêve est d’avoir une prothèse adaptée au sport pour pouvoir pratiquer correctement la gymnastique et le parkour", explique-t-il.
Un club ouvert en novembre
Ils sont nombreux à pratiquer le parkour, à Gaza. Un club, le Wallrunners, existe même depuis novembre. Environ 70 membres viennent s’y entraîner régulièrement. "J’avais l’habitude de jouer dans la rue, dans les gravats, dans les parcs publics et dans les lieux qui n’avaient rien à voir avec le parkour. Cette première académie de parkour à Gaza nous a offert beaucoup de choses, notamment des entraîneurs et un excellent équipement, ce qui nous a beaucoup aidés à développer le parkour ici", précise l’un des membres du club, Ahmad Abou Hatab. À Gaza, le parkour est synonyme de liberté pour ces jeunes Palestiniens, dans un territoire clos au taux de chômage de près de 50%.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.