Guerre à Gaza : bombardements quotidiens à Rafah, les réfugiés palestiniens épuisés
Dans les rues bondées de Rafah (bande de Gaza), la panique s’est emparée des habitants. Mercredi 7 février, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré vouloir s’attaquer à la ville. La population a ici quintuplé depuis le début de la guerre. La ville est bombardée quotidiennement, et les résistants, pour la plupart des réfugiés palestiniens, sont épuisés par le climat de terreur. "Ils nous poursuivront partout, jusqu’à quand ? Nous boulons être en sécurité. Nous sommes à bout de force, (…) nous n’en pouvons plus", confie une femme.
"Nous mourrons à Gaza"
Malgré la famine et les conditions désastreuses dans lesquels ils survivent, de nombreux réfugiés affirment qu’ils préfèrent mourir que quitter leur terre natale. "S’ils essayent de nous forcer à migrer en Égypte, nous n’irons pas. Nous retournerons à Gaza et nous mourrons à Gaza", assure un homme. L’Égypte, contre laquelle la ville de Gaza est adossée, a déjà refusé d’accueillir un exode de masse de réfugiés. Le pays craint qu’Israël ne leur permette jamais de retourner à Gaza.
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