LA PHOTO. Pas de 1er mai pour les travailleurs palestiniens en Israël
En Israël, le 1er mai n'est ni férié ni chômé. De plus, cette année, il tombe un dimanche, jour ouvré dans l'Etat hébreu. C'est donc une journée comme une autre pour les milliers de Palestiniens qui attendent de longues heures avant de traverser la frontière et de recevoir un permis pour travailler côté israélien. «Au soleil et sans eau», «une honte», selon le ministre israélien de l'Agriculture.
1er mai 2016: des travailleurs venant de Cisjordanie au checkpoint vers Israël. Uri Ariel, ministre du gouvernement Netanyahou, membre du parti nationaliste sioniste-religieux, a décrit à Radio Tel Aviv les conditions, selon lui, désastreuses pour les travailleurs palestiniens aux postes de contrôle, la plupart arrivant à 3h du matin et ne passant en Israël que quatre heures plus tard. Une situation qui ne décourage cependant pas les candidats car, face au taux de chômage très élevé dans les Territoires occupés (45% dans la bande Gaza, selon la Banque mondiale), les permis de travail délivrés par l'Etat hébreu représentent une source de revenus indispensable. Plus de 100.000 Palestiniens travaillent en Israël et dans les colonies israéliennes de Cisjordanie occupée, soit près d'un actif rémunéré sur six, selon des chiffres officiels palestiniens publiés le 30 avril 2016.
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