Pourparlers sur la Syrie : des "progrès" mais pas sur Bachar al-Assad
"Nous avons discuté pendant huit heures" , a déclaré Laurent Fabius vendredi à la presse à l'issue de cette réunion à laquelle participait l'Iran pour la première fois depuis le début du conflit syrien en 2011. "Il y a évidemment des points de désaccord, a poursuivi le ministre français des Affaires étrangères, et le principal est le rôle futur de Bachar al-Assad."
"Pour nous les choses sont claires, Assad est le principal responsable du désastre syrien et donc il n'est pas question qu'il soit le futur de la Syrie."
L'Iran favorable à une période de "transition" suivie d'élections
Une position rejetée par Téhéran et Moscou, principaux soutiens du régime de Damas. Mais l'Iran a fait savoir qu'elle était favorable à une période de "transition" de six mois en Syrie suivie d'élections permettant de déterminer l'avenir du président Bachar al-Assad.
Appel commun pour un cessez-le-feu
"D'importantes divergences subsistent" , peut-on lire dans le communiqué commun publié à l'issue de la table ronde. D'où la tenue d'un nouveau round de négociations "dans 15 jours dans la même configuration pour aller plus loin", a annoncé Laurent Fabius. En attendant,** les 17 pays participants réunis à Vienne vont solliciter l'ONU pour négocier un cessez-le-feu en Syrie :
"Il est impératif d'accélérer tous les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre."
Ils demandent également aux Nations unies de réunir des représentants du gouvernement syrien et de l'opposition afin de lancer "un processus politique conduisant à une gouvernance crédible, non-sectaire, suivie d'une nouvelle constitution et d'élections".
Le décryptage de William Leday, spécialiste en relations internationales :
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