Guerre au Proche-Orient : ce qu'il faut retenir de la journée du vendredi 18 octobre

Au lendemain de l'annonce de la mort de Yahya Sinouar, les déclarations internaitonales se sont multipliées, sans faire changer la situation dans la bande de Gaza pour le moment.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des soldats israéliens dans la bande de Gaza, le 18 octobre 2024. (ISRAELI ARMY / AFP)

Pas de changement à Gaza. Au lendemain de l'annonce de la mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, les frappes d'Israël ont continué sur la bande de Gaza et aucune libération d'otage n'a pû être obtenue. Voici ce qu'il faut retenir de la journée.

Pas de libération des otages israéliens après la mort du chef du Hamas

Le Hamas a affirmé vendredi que les otages retenus dans la bande de Gaza ne seraient pas libérés tant qu'Israël ne mettrait pas fin à son offensive, malgré la mort de son chef, Yahya Sinouar, qui a porté un coup sévère au mouvement islamiste palestinien. Le Hamas a affirmé que ce décès "renforcerait" le mouvement et que les otages retenus dans le territoire palestinien.

Sa branche armée a affirmé que le combat continuerait "jusqu'à la libération de la Palestine", tandis que l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a appelé à "l'unité" des factions palestiniennes. Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 97 sont toujours otages à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée.

Un chemin fragile vers la fin de la guerre à Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré, jeudi, que la mort de Yahya Sinouar marquait "le début de la fin" de la guerre à Gaza, et plusieurs dirigeants étrangers ont émis l'espoir qu'elle ouvre la voie vers un cessez-le-feu. Le président américain, Joe Biden, y a ainsi vu l'opportunité "d'un chemin vers la paix" au Proche-Orient et d'un "meilleur avenir à Gaza, sans le Hamas".

Sa mort rend une paix au Proche-Orient "plus facile", a jugé le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump. Dans une déclaration commune, Joe Biden et les dirigeants français, allemand et britannique ont souligné "la nécessité immédiate de ramener les otages dans leurs familles, de cesser la guerre à Gaza et de garantir que l'aide humanitaire atteigne les civils".

Le Hezbollah envoie des "drones explosifs" sur une base militaire israélienne

Le Hezbollah libanais a dit vendredi avoir envoyé des "drones explosifs" sur une base militaire de "défense antiaérienne" israélienne dans le centre du pays près de la ville de Hadera, peu après avoir annoncé une frappe de missiles dans le nord d'Israël.

En guerre ouverte au Liban avec Israël, la formation pro-iranienne affirme régulièrement tirer des projectiles sur son voisin avec lequel elle est également engagée dans des combats dans le sud du Liban, où l'armée israélienne mène depuis fin septembre des incursions terrestres.

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