Guerre au Proche-Orient : les Casques bleus de la Finul ont "vocation à rester" au Liban, estime le ministre français des Armées

Les pays européens contributeurs de la Finul (Italie, France, Espagne et Irlande) doivent se réunir mercredi par visioconférence pour accorder leurs positions.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, le 10 octobre 2024, à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Pas de changement prévu pour la Finul. Les Casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban ont "vocation à rester", a estimé, lundi 14 octobre, le ministre français des Armées Sébastien Lecornu. "Ce sont les Nations unies qui ont mis ces forces, c'est aux Nations unies de les retirer, sauf contrordre des différentes nations contributrices", a-t-il expliqué dans l'émission "C à vous", sur France 5.

Les pays européens contributeurs de la Finul (Italie, France, Espagne et Irlande) doivent se réunir mercredi 16 octobre par visioconférence pour accorder leurs positions. Les propos de Sébastien Lecornu font écho à ceux du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, selon qui "il n'y aura pas de retrait de la Finul".

Alors que les tensions entre Israël et la mission onusienne se multiplient et que cinq Casques bleus ont été blessés par l'armée israélienne, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé dimanche le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à mettre les Casques bleus "à l'abri immédiatement". La Finul comprend environ 10 000 casques bleus. Ses plus gros contingents viennent d'Indonésie, d'Inde, du Ghana, d'Italie et du Népal. La Malaisie, l'Espagne, l'Irlande et la France sont également contributrices en hommes.

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