"Nous avons déjà été engagés dans un combat en face-à-face" : un soldat israélien témoigne de la guerre au Liban
Le Hezbollah assure être engagé dans de violents combats avec l’armée israélienne dans le Sud Liban. Les soldats de l’Etat hébreu opèrent au sol depuis deux semaines et confirment l’intensité des affrontements. Lundi 14 octobre le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a affirmé que son pays continuerait "à frapper sans pitié le Hezbollah". Des soldats israéliens témoignent de cette guerre qui monte encore d’un cran en intensité.
Yuval est convaincu de se battre contre le terrorisme et d’être le rempart de l’Occident contre l’islamisme radical. "Nous avons vu le 7-Octobre. Et ça ne se passera plus jamais comme ça !", lance-t-il. Il est commandant de réserve et a été mobilisé au début de l’opération au sol israélienne, au sud Liban, fin septembre. Il y a un an, il était fermier dans le Golan, il est désormais en première ligne avec son unité d’infanterie.
"Nous progressons étape par étape. Avec beaucoup de précaution. On scrute l’environnement. On cherche des armes, des bunkers dans les sous-sols. Nous avons déjà été engagés dans un combat en face-à-face", raconte Yuval. Des affrontements au corps à corps confirmés lundi par le Hezbollah.
"On est rentrés dans une maison. Il y a eu des explosions, des blessés. C’était une sorte d’embuscade. On nous a tiré dessus avec un lance-roquette. On a répliqué et on a tué trois terroristes."
Yuval, militaire israélienà franceinfo
"Israël a commencé pendant plusieurs mois par des opérations spéciales ultrasecrètes, très proches de la frontière, pour déjà démanteler, tuer et détruire les terroristes du Hezbollah sans bruit", explique le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée israélienne. "Il y a actuellement une présence israélienne qui se veut dynamique, on ne va pas rester dans les mêmes endroits parce que nous ne voulons pas devenir des cibles. On a été au Liban il y a des dizaines d'années, on est partis en 2000. On ne veut absolument pas y rester, par contre il est hors de question que la situation revienne à ce qu'elle était le 6 octobre."
Avec donc deux objectifs : le retour des 60 000 déplacés du nord du pays partis il y a un an, et la fin des frappes du Hezbollah.
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