Irak : après la guerre, l'heure de la révolte
Depuis le 1er octobre, au Liban, en Iran et en Irak, la population réclame des réformes et le départ d'une classe politique qu'elle juge corrompue.
La contestation contre le pouvoir ne faiblit pas en Irak, depuis le début du mois d'octobre. La jeunesse irakienne est dans la rue pour mener une bataille de position. L'objectif des manifestants : le siège du gouvernement, de l'autre côté du Tigre. "Nous voulons la fin de ce régime corrompu", lance un jeune Irakien. Cette génération qui n'aspirait qu'à vivre mieux, après 14 années de guerre civile, aujourd'hui déchante. 40% des jeunes sont au chômage. Une immense désillusion dont ils rendent responsables les dirigeants actuels. L'Irak est l'un des pays les plus corrompus au monde. Au moins 330 personnes ont déjà perdu la vie depuis le début des manifestations.
Le rôle de l'Iran
En plateau, la journaliste Maryse Burgot revient sur le contexte et la mainmise de l'Iran. "Le voisin iranien a une ingérence énorme sur l'Irak. Ils ont littéralement infiltré la vie politique, économique et religieuse de l'Irak. D'ailleurs, en permanence, dans les manifestations, les gens scandaient des slogans contre les dirigeants iraniens", rapporte la reporter de France Télévisions, précisant que "c'est un général iranien qui conseille les Irakiens sur la manière dont il faut mener la répression".
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