Israël accusé de possibles crimes de guerre à Gaza

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Des familles palestiniennes fuient leur domicile, en raison des bombardements israéliens, le 23 juillet 2014, dans le sud de la bande de Gaza. ( IBRAHEEM ABU MUSTAFA / REUTERS)

C'est ce qu'a affirmé la Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme. Elle a également pointé les "attaques indiscriminées" du Hamas. 

Ce qu'il faut savoir

Alors que la bande de Gaza connaît son 16e jour d'offensive israélienne, le Conseil des droits de l'homme des Nations unies se réunit, mercredi 23 juillet, pour évoquer l'action israélienne. A l'ouverture des débats, la Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, a accusé Israël de possibles crimes de guerre à Gaza, tout en dénonçant les attaques indiscriminées menées par le Hamas contre des zones civiles. 

Appels au cessez-le-feu. François Hollande a réaffirmé, à l'issue d'un Conseil de défense, réuni mercredi matin, son "attachement" à l'objectif d'un cessez-le-feu à Gaza "dans les plus brefs délais". Depuis Jérusalem, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a jugé que "quelques pas" avaient été faits, "mais il reste du travail".

• De nouvelles victimes civiles. Cinq Palestiniens, dont deux enfants, ont été tués mercredi matin par des tirs de chars israéliens à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon les services de secours palestiniens. Dans le sud d'Israël, un travailleur étranger a été tué par un obus tiré de la bande de Gaza.

• Des dizaines de vols annulés. Quelque 80 vols en provenance ou à destination de Tel-Aviv ont été annulés depuis mardi soir. Israël souligne avoir mis en œuvre "tous les moyens pour protéger le ciel israélien". La compagnie aérienne El Al a annoncé accroître son nombre de vols pour permettre aux Israéliens coincés à l'étranger de rentrer.

Réunion extraordinaire à l'ONU. Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU se réunit pour étudier une résolution, présentée par la Palestine, demandant la protection internationale des Palestiniens. A son ouverture, la Haute-Commissaire de l'ONU, Navi Pillay, a déclaré qu'il y avait une "forte possibilité" que l'Etat hébreu viole la loi internationale. Elle a aussi pointé "les attaques indiscriminées menées contre des zones civiles par le Hamas".