Guerre entre Israël et le Hamas : Joe Biden réclame "un cessez-le-feu temporaire" à Gaza

Article rédigé par Robin Prudent, Mathilde Goupil
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le président américain Joe Biden, à Washington DC, le 16 février 2024. (ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP)
Le président américain demandait jusque-là une trêve ou une pause dans les combats.

Ce qu'il faut savoir

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Les Etats-Unis haussent le ton. Joe Biden a réclamé, vendredi 16 février, "un cessez-le-feu temporaire" à Gaza "pour faire sortir les otages". Le président américain réclamait jusque-là plutôt une "trêve" ou une "pause" dans les combats. Un débat sémantique qui compte pour les Etats-Unis.

Le chef du Hezbollah s'en prend à Israël. Hassan Nasrallah, a juré, vendredi, qu'il ferait payer à Israël "par le sang" le prix des civils tués au Liban durant la semaine, assurant que les missiles de précision de son parti pouvaient atteindre l'extrémité sud du pays ennemi. "Nos femmes et nos enfants qui ont été tués (…) l'ennemi paiera le prix de leur sang versé", a déclaré le chef du mouvement islamiste libanais dans une allocution télévisée. Il a prévenu que sa formation "disposait d'une énorme capacité de missiles de précision" qui peuvent couvrir le territoire israélien "de Kiryat Shmona à Eilat".

Une "attaque terroriste" dans le sud d'Israël. Au moins deux personnes ont été tuées, vendredi, à la suite d'une "attaque terroriste" présumée dans une petite gare routière de Kiryat Malakhi, une ville du sud d'Israël, ont annoncé un hôpital et la police. Selon les secouristes, six personnes ont été blessées et transférées dans deux hôpitaux. Une porte-parole de l'un d'eux, l'hôpital Kaplan, a précisé que deux des personnes blessées et transférées dans l'établissement avaient succombé. 

Emmanuel Macron opposé à une offensive à Rafah. "La reconnaissance d'un Etat palestinien n'est pas un tabou pour la France", a déclaré pour la première fois vendredi Emmanuel Macron en recevant le roi Abdallah II de Jordanie à Paris. Le président français a aussi prévenu qu'une offensive militaire israélienne à Rafah aboutirait "à un désastre humanitaire sans précédent et serait un tournant" dans le conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza.

Des arrestations de "terroristes". L'armée israélienne a affirmé avoir arrêté "plus de 20 terroristes qui ont participé" aux attaques du Hamas en Israël le 7 octobre, parmi des "dizaines de suspects" interpellés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans la bande de Gaza. Moins de deux heures plus tôt, le ministère de la Santé du Hamas avait annoncé que quatre patients de l'hôpital étaient morts en raison des coupures d'électricité qui ont provoqué l'arrêt de la distribution d'oxygène après la prise de contrôle des bâtiments par les forces israéliennes, et craindre au moins neuf autres décès. 

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    franceinfo
    Il y a 0 sec
    #ISRAEL_PALESTINE La Cour internationale de Justice, plus haute instance judiciaire des Nations unies, a rejeté la requête additionnelle de l'Afrique du Sud contre Israël. Elle a estimé que les mesures déjà ordonnées lors d'une précédente requête, fin janvier, s'appliquaient aussi à Rafah, objet de la seconde requête, et qu'il n'y avait pas besoin de "mesures additionnelles".
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    Israël Katz
    ministre israélien des Affaires étrangères Il y a 0 sec
    "L'Egypte est notre alliée. Nous avons un accord de paix avec l'Egypte et nous opèrerons de façon à ne pas nuire aux intérêts égyptiens."
    #ISRAEL_PALESTINE Israël se coordonnera avec l'Egypte avant son opération militaire à Rafah, a assuré à Munich le ministre israélien des Affaires étrangères. Israël "tiendra au courant" le président américain, Joe Biden, a-t-il ajouté.
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    le point sur l'actu
    Il y a 0 sec
    Il est 20 heures, on fait le point :
    • #NAVALNY La mort du célèbre opposant russe de 47 ans Alexeï Navalny, dans une prison de l'Arctique, a suscité l'indignation en Occident, certains pays évoquant un crime de Vladimir Poutine. Suivez les réactions dans ce direct.
    • #UKRAINE Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé en début de soirée à Paris, pour signer un accord de sécurité avec son homologue Emmanuel Macron. Les deux hommes doivent prendre la parole lors d'une conférence de presse d'une minute à l'autre.
    • #ISRAEL_PALESTINE Le président américain Joe Biden a appelé à un cessez-le-feu temporaire "pour faire sortir les otages" de la bande de Gaza, un mot plus fort que la "pause" qu'il réclame habituellement. Suivez notre direct.
    • #SNCF Quelque 150 000 voyageurs sont privés de train ce week-end, en raison de la grève des contrôleurs, a déclaré le patron de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet.
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    #ISRAEL_PALESTINE A noter que le président américain parle normalement plutôt de "trêve" et non de "cessez-le-feu". On vous explique la différence entre les deux termes, ici.
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    franceinfo
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    #ISRAEL_PALESTINE Il dit "espérer" qu'Israël ne déclenchera pas d'opération massive terrestre à Rafah avant qu'un accord sur la libération des otages soit négocié.
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    #ISRAEL_PALESTINE Le président américain, Joe Biden, appelle à un "cessez-le-feu temporaire" à Gaza.
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    Il y a 0 sec
    #ISRAEL_PALESTINE "Nous nous efforçons toujours de garder [en lieu sûr] les prisonniers ennemis par tous les moyens possibles et nous avons déjà alerté des dizaines de fois sur les risques auxquels ils sont exposés (...) mais le temps presse", a ajouté Abou Obeida, le porte-parole des brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas.
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    #ISRAEL_PALESTINE La branche armée du Hamas assure que les otages dans la bande de Gaza "luttent pour leur survie" car ils sont exposés aux mêmes "souffrances" que la population dans ce territoire palestinien bombardé.
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    Il y a 0 sec
    #ISRAEL_PALESTINE Le chef de l'Etat a aussi prévenu qu'une offensive militaire israélienne à Rafah aboutirait "à un désastre humanitaire sans précédent et serait un tournant" dans le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza.
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    Il y a 0 sec
    #ISRAEL_PALESTINE "La reconnaissance d'un Etat palestinien n'est pas un tabou pour la France", a déclaré pour la première fois Emmanuel Macron en recevant le roi Abdallah II de Jordanie à Paris.
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    (YOAN VALAT / AFP)