Guerre au Proche-Orient : les Etats-Unis craignent une attaque "conséquente" de l'Iran contre Israël dès "cette semaine"

De son côté, le président iranien estime que Téhéran a le "droit de répondre" à toute agression contre son pays.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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John Kirby, porte-parole de la Maison-Blanche, le 31 juillet 2024, à Washington (Etats-Unis). (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

La menace d'une offensive iranienne contre Israël s'intensifie. Les Etats-Unis estiment que Téhéran pourrait lancer "cette semaine" une "série d'attaques conséquentes" contre l'Etat hébreu, a annoncé lundi 12 août un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.

Il a précisé que le sujet avait été abordé lors d'un entretien du président Joe Biden avec les dirigeants français, allemand, italien et britannique. Dans un communiqué commun, lundi, ils "appellent l'Iran à renoncer à ses menaces d'attaque militaire contre Israël". Dans la soirée de lundi, le Premier ministre britannique leur a emboîté le pas, pressant Téhéran de "se retenir d'attaquer Israël", lors d'un appel téléphonique avec le président iranien, a fait savoir une porte-parole de Keir Starmer.

Washington "partage la préoccupation" d'Israël à propos d'une attaque imminente venant de l'Iran et des groupes alliés de Téhéran dans la région, a précisé John Kirby. Il a reconnu que si cette attaque survenait, "cela pourrait certainement avoir un impact sur les discussions" prévues jeudi sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, accompagné d'une libération des otages israéliens qui y sont détenus.

De son côté, le président iranien a affirmé que son pays avait le "droit de répondre" à toute agression, lors d'un entretien téléphonique avec le chancelier allemand. Olaf Scholz l'a exhorté à éviter une escalade au Moyen-Orient. "Tout en mettant l'accent sur la résolution des problèmes par la négociation, l'Iran ne cédera jamais aux pressions, aux sanctions, et à la coercition", a fait savoir Massoud Pezeshkian selon un communiqué publié par l'agence officielle Irna.

Téhéran et ses alliés régionaux au Liban, en Irak et au Yémen menacent Israël de représailles armées depuis l'assassinat le 31 juillet dans la capitale iranienne du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, qu'ils ont imputé à Israël, et celui, la veille, de Fouad Chokr, le chef militaire du Hezbollah libanais pro-iranien, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth.

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