Guerre au Proche-Orient : Paris appelle les Français "de passage en Iran" à quitter le pays "au plus tôt"

Tensions et prudence maximales. La France a appelé les Français de passage "qui se trouveraient encore en Iran" à quitter ce pays "au plus tôt", vendredi 2 août, "en raison du risque aggravé d'escalade militaire" entre Israël et Téhéran. Le ministère français des Affaires étrangères, qui ne précise pas le nombre de ressortissants potentiellement concernés par cette nouvelle recommandation, rappelle que l'ensemble du territoire iranien est placé en rouge sur la carte des conseils aux voyageurs. "Il est donc formellement déconseillé aux ressortissants français de se rendre en Iran, quel qu'en soit le motif", ajoute le Quai d'Orsay.

D'ici à leur départ, les Français concernés "sont appelés à (...) faire preuve de la plus grande vigilance, à se tenir à l'écart de toutes manifestations, à s'informer de la situation et à consulter régulièrement le site de l'ambassade". Les tensions déjà élevées au Proche-Orient sont encore montées d'un cran après l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh, le chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, mercredi à Téhéran. L'Iran, le Hamas et leur allié libanais, le Hezbollah, ont attribué ce meurtre à Israël, qui a également tué le chef militaire du Hamas Fouad Chokr mardi, et l'ont menacé de représailles. Ces deux attaques ont ravivé les craintes d'une extension de la guerre à l'ensemble du Proche-Orient, entre Israël d'une part, l'Iran et les groupes qu'il soutient au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen d'autre part.