Guerre entre Israël et le Hamas : ce qu'il faut retenir de la journée du lundi 20 novembre

En marge d'une cérémonie à la Maison Blanche lundi, Joe Biden a déclaré "croire" qu'un accord était proche pour libérer des otages israéliens détenus par le Hamas dans la bande de Gaza.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président des Etats-Unis, Joe Biden, prend la parole à la Maison Blanche, à Washington, le 20 novembre 2023. (MANDEL NGAN / AFP)

La guerre entre Israël et le Hamas est entrée dans son 45e jour, lundi 20 novembre. Et alors que l'armée israélienne estime qu'environ 240 personnes ont été prises en otage lors des attaques perpétrées par le groupe islamiste Hamas le 7 octobre dernier, le président des Etats-Unis a déclaré "croire" qu'un accord était proche pour en libérer. Franceinfo fait le point sur ce qu'il faut retenir de la journée sur le front de la guerre au Proche-Orient. 

Le président américain "croit" qu'un accord pour libérer des otages est proche

Joe Biden a déclaré "croire" qu'un accord était proche pour libérer des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, en marge d'une cérémonie à la Maison Blanche. Un journaliste lui a lancé la question suivante : "Est-ce qu'un accord de libération des otages est proche ?" Le président américain a répondu : "Je crois !" L'armée israélienne estime qu'environ 240 personnes ont été prises en otage lors des attaques perpétrées par le groupe islamiste Hamas le 7 octobre. 

La Croix-Rouge annonce que sa présidente a rencontré le chef du Hamas au Qatar

La Croix-Rouge a annoncé dans la soirée que sa présidente, Mirjana Spoljaric, s'était rendue au Qatar pour y rencontrer le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, afin d'"avancer sur les questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza". Cette visite survient alors que le Qatar, qui mène une médiation pour tenter d'obtenir la libération des otages israéliens, a assuré dimanche qu'il ne restait que des obstacles "très mineurs" en vue d'un accord. 

Une frappe israélienne a touché un hôpital de la bande de Gaza, selon le Hamas

Au moins "12 patients et leurs proches" ont été tués et "des dizaines blessés" dans une frappe israélienne sur l'hôpital indonésien, dans le nord de la bande de Gaza, a déclaré Ashraf al-Qidreh, porte-parole du ministère de la Santé du Hamas. Un bilan impossible à confirmer de manière indépendante.

Environ 200 patients ont été évacués de cet hôpital, en coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a annoncé Ashraf al-Qidreh. Il reste 400 patients dans l'établissement, a-t-il ajouté.

Vingt-huit bébés prématurés sont arrivés en Egypte

Vingt-huit nouveau-nés hospitalisés à l'hôpital al-Chifa de Gaza sont arrivés en Egypte, après être sortis de l'enclave via le terminal de Rafah, selon l'Organisation mondiale de la santé. Celle-ci, qui a participé à l'évacuation des nourrissons, avait comparé l'hôpital gazaoui à "une zone de mort". 

Le chef de l'organisation a précisé que 12 de ces bébés avaient été acheminés vers Le Caire. Trois bébés prématurés sont toujours hospitalisés dans le sud du territoire palestinien.

Un hôpital de campagne a été livré à Gaza

Un hôpital de campagne venu de Jordanie, le premier du genre depuis le début de la guerre, est arrivé dans la bande de Gaza. Quarante camions contenant les équipements et 17 soignants et techniciens jordaniens sont entrés depuis l'Egypte par le terminal de Rafah. L'hôpital doit être monté à Khan Younès, dans le sud de l'enclave palestinienne.

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