Guerre entre Israël et le Hamas : les familles des otages à Gaza réclament au gouvernement israélien un accord "ce soir" pour leur libération

Des proches d'otages détenus dans la bande de Gaza par le Hamas depuis son attaque du 7 octobre ont réclamé, mardi 14 novembre, que le gouvernement israélien "approuve un accord ce soir pour ramener à la maison tous les otages de Gaza". "Nous savons qu'une décision peut être prise ce soir", affirme dans un communiqué le Forum des familles d'otages et disparus, demandant au gouvernement israélien de "ne pas bloquer un accord". 

>> Ce direct est terminé. 

Des Français ont pu quitter la bande de Gaza, selon le Quai d'Orsay. Le ministère des Affaires étrangères a annoncé que "112 Français, agents et leurs ayants-droit" avaient pu quitter la bande de Gaza par le point de passage de Rafah. "La quasi-totalité de nos compatriotes souhaitant quitter Gaza" ont pu le faire, selon le communiqué du Quai d'Orsay. "Ce bilan marque la fin d’une première phase de nos opérations d’évacuation", ajoute la même source.

Tsahal affirme avoir pris le contrôle de bâtiments du gouvernement du Hamas à Gaza. L'armée israélienne a annoncé avoir pris possession des bâtiments gouvernementaux du Hamas dans la ville de Gaza. Tsahal revendique le contrôle du "Parlement du Hamas, du QG du gouvernement, des sièges de la police du Hamas et une faculté d'ingénierie qui servait à la production et au développement d'armes". 

De nouveaux morts en Cisjordanie. Sept Palestiniens, des hommes âgés de 21 à 33 ans, ont été tués lors d'une opération de l'armée israélienne à Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie, a fait savoir mardi le ministère de la Santé palestinien. L'armée israélienne a confirmé une opération dans ce secteur, sans en préciser les raisons ni donner de bilan. Par ailleurs, un Palestinien de 20 ans a été tué par l'armée israélienne près d'Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, selon le ministère de la Santé palestinien.

Des milliers de Palestiniens coincés dans un hôpital. Des tanks israéliens sont massés aux portes de l'hôpital al-Chifa, le principal à Gaza, considéré par Tsahal comme un repaire stratégique du Hamas. "La situation est très grave, c'est inhumain", a alerté Médecins sans frontières. Le directeur de l'hôpital a affirmé que "179 corps" avaient été enterrés dans une fosse commune.