Le Hamas annonce la mort de son numéro 2 dans une frappe israélienne près de Beyrouth

Selon l'agence officielle libanaise, la frappe israélienne a causé la mort de six personnes.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Saleh al-Arouri, numéro deux du Hamas, au Caire, en Egypte, le 12 octobre 2017. (IBRAHIM EZZAT / NURPHOTO / AFP)

Le numéro deux du Hamas a été tué par une frappe israélienne près de Beyrouth mardi 2 janvier, ont annoncé le mouvement islamiste palestinien et deux responsables libanais de la sécurité, près de trois mois après le début du conflit à Gaza entre le Hamas et Israël. Exilé au Liban depuis plusieurs années, Saleh al-Arouri a été tué avec ses gardes du corps dans une frappe israélienne qui a visé le bureau du Hamas dans la banlieue sud de la capitale libanaise, fief du Hezbollah pro-iranien, selon deux responsables libanais de la sécurité. Six personnes en tout sont mortes, selon l'agence officielle libanaise ANI.

Le puissant et pro-iranien Hezbollah libanais a affirmé que l'"assassinat" par Israël, dans son fief de la banlieue sud de Beyrouth, du numéro deux du Hamas palestinien "ne resterait pas impuni". L'armée israélienne est elle prête "à tout scénario", a déclaré dans la soirée son porte-parole Daniel Hagari. Sans évoquer directement la frappe qui a tué Saleh al-Arouri, il a affirmé lors de son point de presse quotidien que l'armée est "à un haut niveau de préparation pour n'importe quel scénario".

Libéré en 2010 à la condition qu'il s'exile

L'information de la mort de Saleh al-Arouri a été confirmée par la télévision officielle du Hamas. "Martyre du vice-président du bureau politique du Hamas, cheikh Saleh al-Arouri, dans une frappe sioniste à Beyrouth", a déclaré le mouvement dans une annonce diffusée par sa chaîne officielle, al-Aqsa TV et ses autres médias. "Les lâches assassinats menés par l'occupant sioniste contre les leaders et symboles de notre peuple palestinien à l'intérieur et à l'extérieur de la Palestine, ne parviendront pas à briser la volonté et la résilience de notre peuple, ni à entraver la poursuite de sa vaillante résistance", a également déclaré Ezzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, dans un communiqué.

Après avoir passé près de vingt ans au total dans les prisons israéliennes, Saleh al-Arouri avait été libéré en 2010 à la condition qu'il s'exile. Sa maison, vide, avait été détruite à l'explosif par l'armée israélienne en Cisjordanie occupée fin octobre, selon des témoins.

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