Guerre entre Israël et le Hamas : les familles d’otages français dans l’attente
C’est la première fois depuis trois semaines qu’on lui dit que ses enfants et son ex-mari sont vivants. "Là c’est mon fils, il a eu 12 ans hier, c’est la première fois que je ne suis pas avec lui pour son anniversaire. La seule information que j’ai c’est qu’ils sont en vie", déplore Hadas Calderon, mère de deux otages.
"Un accord immédiat"
Le 7 octobre, dans son kibboutz attaqué par le Hamas, Hadas a perdu sa mère et sa nièce. Pas le temps de faire son deuil, elle s’accroche au vivant. "J’exige un accord immédiat avec le Hamas. Un cessez-le-feu et un échange de prisonniers de façon immédiate. S’il ne font pas ces négociations, cela veut dire que le gouvernement sacrifie mes deux enfants", estime Hadas. "J’ai tout le temps peur pour mes enfants, je n’ai pas peur pour moi", poursuit-elle. D’autres familles franco-israéliennes ne savent pas si leurs proches sont encore en vie.
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