"Je n'arrive plus à dormir, je n'arrive plus à manger" : deux familles d'otages israéliens à Gaza témoignent

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Guerre entre Israël et le Hamas : les otages du 7 octobre, la plaie ouverte de l’État hébreu
Guerre entre Israël et le Hamas : les otages du 7 octobre, la plaie ouverte de l’État hébreu Guerre entre Israël et le Hamas : les otages du 7 octobre, la plaie ouverte de l’État hébreu (France 2)
Article rédigé par France 2 - M. Burgot, S. Yassine, M. Benoliel
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Certaines familles d’otages israéliens, qui continuent à se rassembler à Tel-Aviv, estiment que le nouveau front libanais éloigne à nouveau les perspectives de libération.

Aviva Siegel a été otage du Hamas pendant 51 jours. Kidnappée avec son mari le 7 octobre, elle a été libérée en novembre. Lui est toujours captif dans l’enclave palestinienne. C’est l’un des 97 otages toujours aux mains des terroristes. "Ils doivent penser qu’ils ont été oubliés, et que peut-être ils vont rester là-bas pour toujours et y mourir. Cela me brise le cœur", confie-t-elle.

Tous les samedis soirs, elle manifeste à Tel-Aviv (Israël). Postée sur un pont, elle demande que les otages ne soient pas oubliés, tout comme sa fille Shir, qui se bat sans relâche pour son père. "Je fais tout ce que je peux du matin au soir, tous les jours, mais ça ne suffit pas", déplore-t-elle.

Des familles terrorisées

Sur ce même pont, une autre famille : celle de l’otage franco-israélien Ohad Yahalomi. Les deux enfants de son épouse, terrifiés, dorment désormais dans sa chambre. Le 7 octobre, elle avait réussi à s’enfuir avec ses deux filles. Mais son mari, blessé, et son fils avaient été emmenés par les terroristes. Après 51 jours, le premier a finalement été libéré. "Ils l’ont forcé à regarder des vidéos qu’ils avaient filmées, ce samedi-là (…) Ils le battaient, et ils disaient qu’Israël n’existait plus", raconte-t-elle.

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