Guerre entre le Hamas et Israël : l’offensive israélienne reportée
Comment fuir alors que les bombardements continuent et que les blessés, dont beaucoup d’enfants, sont toujours plus nombreux ? Samedi 14 octobre, dans la soirée, Israël a de nouveau exhorté les habitants du nord de Gaza à évacuer vers le Sud, et leur a accordé un délai supplémentaire, évoquant des raisons humanitaires.
Mais Tsahal l’assure : l’opération militaire terrestre aura bien lieu, et elle est imminente. Ceux qui ont déjà fui sont arrivés par centaines de milliers dans le sud de Gaza. Mais la nourriture manque et des files interminables se forment pour tenter de récupérer du gaz ou encore de l’eau, devenue extrêmement rare.
Un enracinement
“Nous avons besoin de cuisiner pour les enfants et les personnes âgées”, dit un habitant de Gaza, qui fait la queue depuis trois heures. Un exil massif auquel s’oppose fermement le Hamas, qui appelle les civils à résister. “Pas question de partir ! Les habitants de Gaza sont enracinés dans leurs terres et s’accrochent à leur patrie, ils ne quitteront pas Gaza et n’émigreront pas”, a déclaré Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas.
Malgré cette consigne, beaucoup de Palestiniens ont rejoint Rafah, à la frontière égyptienne. C’est la seule porte de sortie possible mais l’Égypte la garde fermée, condamnant ainsi les habitants à rester prisonniers de l’enfer de Gaza.
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