Guerre entre le Hamas et Israël : libération des otages, les "derniers détails" sont "les plus difficiles", rappelle un chercheur associé à l’IRIS
Lundi 20 novembre, les négociations en vue de la libération d’otages israéliens s’accélèrent. Le Hamas et Israël restent très discrets à ce sujet. Quelles sont les difficultés ? David Rigoulet-Raze, chercheur associé à l’IRIS et spécialiste du Moyen-Orient, rappelle que ce n’est pas le Hamas qui "détient tous les otages". Une partie des otages sont détenus par d’autres groupes, dont le Jihad islamique. En conséquence, se pose la question de l’élaboration d’une liste exhaustive des victimes.
Des Israéliens dans l’attente
Selon David Rigoulet-Raze, outre les difficultés techniques, il y a également "des obstacles de principes sur les noms des otages, sur leur identité et sur la fameuse contrepartie d’un cessez-le-feu". Le Qatar a annoncé, dimanche, qu’il ne restait que "des obstacles très mineurs". Le spécialiste assure que le pays met "beaucoup de son crédit en jeu". Il rappelle que les "derniers détails" sont "les plus difficiles".
En direct depuis Israël, Eléonore Weil, journaliste pour Haaretz, assure que "tout le monde est devant sa télévision". Les médias évoquent la possibilité d’un accord, mais "avec beaucoup de doutes et beaucoup de craintes", précise la journaliste. Elle rappelle que ça serait "une cinquantaine d’otages contre 150 prisonniers palestiniens libérés, des femmes et des mineurs, et cinq jours de cessez-le-feu". Ce dernier point pose question. Selon Eléonore Weil, "Israël serait prêt à donner trois jours de cessez-le-feu". Le pays craint que le Hamas profite de cet accord pour étendre cette période.
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