Nikki Haley, ex-candidate à la présidentielle américaine, photographiée en écrivant "Achevez-les" sur un obus israélien
La photographie suscite des commentaires enflammés. On y voit l'ancienne candidate républicaine à la présidentielle américaine Nikki Haley écrire "Achevez-les" sur un obus israélien, lors d'un déplacement près de la frontière libanaise. Le cliché a été publié mardi 28 mai par un député israélien, Danny Danon, qui l'accompagnait dans ce déplacement. L'ancienne candidate républicaine est agenouillée devant un projectile, un marqueur à la main, en train de rédiger ces mots, également accompagnés d'une ligne : "L'Amérique aime Israël".
Finish them!
— Danny Danon 🇮🇱 דני דנון (@dannydanon) May 28, 2024
זה מה שכתבה היום חברתי, השגרירה לשעבר, ניקי היילי על פגז במהלך ביקור במוצב של תותחנים בגבול הצפון.
הגיע הזמן לשינוי משוואה - תושבי צור וצידון יתפנו, תושבי הצפון יחזרו.
צה"ל יכול לנצח! pic.twitter.com/qvLNCXPl7o
Nikki Haley avait quitté la course à la Maison Blanche en mars, après une défaite sans appel contre Donald Trump lors des primaires républicaines. Elle n'a pas précisé à qui le mot "les" se référait, mais Danny Danon a suggéré indirectement le Hezbollah libanais. "Israël doit prendre l'initiative et changer la donne. Les habitants de Tyr et de Sidon [villes libanaises] évacueront leurs maisons, et les habitants du nord [d'Israël] rentreront chez eux", a écrit Danny Danon, en référence aux Israéliens vivant près de la frontière et déplacés par les échanges de tirs quasi quotidiens avec le Hezbollah libanais.
La publication de cette photo intervient quelques jours après un bombardement de l'armée israélienne sur un camp de déplacés à Rafah, dimanche, qui a fait 45 morts et suscité une vague mondiale d'indignation. Aux Etats-Unis, des critiques ciblent notamment le président Joe Biden, qui a offert à Israël un soutien quasi inconditionnel, tout en critiquant ponctuellement la manière dont l'armée israélienne mène ses opérations à Gaza. La Maison Blanche a déclaré qu'elle ne voyait toujours pas d'"opération terrestre majeure" contre Rafah et qu'il n'y aurait "pas de changement de la politique" américaine de soutien à Israël.
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