Proche-Orient : "La reprise des combats est la pire des nouvelles", souligne le CICR

Frédéric Joli, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge, rapporte qu'à Gaza, "les hôpitaux ne peuvent pas tourner car il n'y a pas d'électricité".
Article rédigé par franceinfo
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La bande de Gaza est touchées par des frappes israéliennes le 1er décembre 2023. (JOHN MACDOUGALL / AFP)

"La reprise des combats est la pire des nouvelles", déclare vendredi 1er décembre sur franceinfo Frédéric Joli, porte-parole du CICR (Comité international de la Croix-Rouge). Après une semaine de trêve marquée par la libération de 110 otages aux mains du Hamas, les combats ont recommencé ce vendredi matin dans la bande de Gaza. Les bombardements israéliens sur l'enclave ont repris, faisant des dizaines de morts, selon le ministère palestinien de la Santé.

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Israël accuse le Hamas de ne pas avoir fourni de nouvelle liste d'otages devant être relâchés en échanges de détenus palestiniens, et d'avoir tiré une roquette sur Israël avant la fin de la trêve vendredi matin. "Les pharmacies centrales des hôpitaux sont quasiment vides. L'absence de carburant fait qu'il n'y a pas d'électricité et donc pas de désalinisation de l'eau potable. Les hôpitaux ne peuvent pas tourner car il n'y a pas d'électricité. C'est une situation absolument délirante et catastrophique", explique Frédéric Joli.

"Notre équipe chirurgicale à l'hôpital européen à Gaza ne fait que des amputations depuis des jours. Des amputations liées aux blessures infligées à nombre de civils, mais aujourd'hui ce sont aussi des amputations liées à des plaies qui n'ont pas été traitées. Des générations d'amputés se profilent sur Gaza". Concernant des éventuelles nouvelles libérations d'otages, Frédéric Joli assure que "le CICR est à disposition", mais "l'horreur est à nouveau sur Gaza, nous craignions la reprise des combats avec cette situation humanitaire catastrophique", conclut-il. 

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